Le candidat USFP a finalement remporté, ce lundi 16 janvier 2017, la course contre lui-même, à la présidence de la Chambre des représentants.
Habib El Malki, qui a été ministre en charge du développement rural dans le gouvernement de l’alternance avant de devenir ministre de l’Education nationale dans le gouvernement Driss Jettou en 2002, a eu le vote favorable de 198 membres de la Chambre des représentants sur un total de 395 membres que compte la première Chambre du Parlement marocain.
Le soutien fait la force
Fort du soutien du RNI de l’UC et du PAM, Habib El Malki, n’a pas eu besoin pour siéger au perchoir, d’un deuxième tour et encore moins d’une majorité absolue (que Malki a pourtant eue), conditions non exigées dans le cas d’une candidature unique à la présidence de la Chambre des représentants. C’est ce qu’énonce l’article 17 du règlement intérieur du Parlement marocain qui prévoit, en cas de candidature unique à la présidence de la Chambre des Représentants, la seule majorité relative.
Vous avez le droit de garder le silence…
La séance consacrée à l’élection d’un nouveau président de la Chambre des représentants a été marquée par le vote blanc des deux alliés, le Parti de la Justice et du Développement (PJD) et le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS). Le Parti de l’Istiqlal (PI) a pour sa part boycotté cette séance de vote présidée par le Doyen des Parlementaires Abdelouahed Radi. En plus des abstentions (PI) et des votes blancs (PJD-PPS), 7 bulletins de vote ont été déclarés nuls.
Peut-on dire que la voie est maintenant libre pour le chef du gouvernement afin qu’il forme sans plus tarder sa majorité ? Réponse dans les jours à venir.
Mohcine Lourhzal