Académiciens et experts africains de renommée internationale ont décortiqué le rôle du Maroc en Afrique qui, tout en claquant la porte de la défunte Organisation de l’Unité Africaine (l’Union Africaine aujourd’hui), n’a cessé de consolider des relations de fraternité et de partenariat avec les pays et peuples africains. Ceux-ci réclament de plus en plus son retour au bercail.
Réunis à Rabat le 25 septembre 2014, dans le cadre de la deuxième édition des rencontres diplomatiques de l’Agence Maghreb Arabe Presse (MAP) organisée en partenariat avec le centre marocain des études stratégiques (CMES), sous un thème hautement pertinent et d’actualité, «L’Union Africaine, entre divergences et fractures», des experts et académiciens venus de pays africains ont été unanimes à appeler de leurs vœux le retour du Maroc, un des principaux pays fondateurs de l’OUA, au sein de l’Union Africaine.
Une bavure orchestrée par Alger
Les participants à cette rencontre ont rappelé les circonstances dans lesquelles le Maroc a claqué, le 1er novembre 1984, la porte de l’Organisation de l’Unité Africaine. C’était une réponse ferme à une bavure orchestrée alors par l’Algérie et à un certain pion, EdemKodjo qui était aux commandes du Secrétariat général de l’organisation africaine. Alger avait payé très cher pour faire admettre la pseudo-république arabe sahraouie démocratique (RASD), provoquant le retrait d’un pays fondateur de l’instance africaine, en l’occurrence le Royaume du Maroc.
Les académiciens ont rappelé, lors de cette rencontre du 25 septembre, le déplacement à deux reprises de feu SM Hassan II à Nairobi pour régler ce problème. Mais l’Algérie avait refusé cette main tendue, parce qu’elle voulait faire perdurer le statu quo et maintenir son hégémonie via sa pseudo-RASD, pour s’assurer une voie vers l’Atlantique et étouffer le Maroc. Un vœu qui ne fut et ne sera jamais exhaussé bien que la junte militaire algérienne ait déboursé, sans compter, l’argent des contribuables pour ce faire.
Le Maroc resté fidèle à l’Afrique
Il faut reconnaître, ont souligné d’une même voix les académiciens africains participant à cette rencontre diplomatique, que même en se retirant de l’Organisation de l’Unité Africaine, l’OUA, le Maroc, fort de sa légitimité, est resté très coopératif et solidaire avec les peuples africains. Bien plus, dira le président du Centre marocain des études stratégiques (CMES), Mohamed Benhamou, «le Maroc n’a jamais été aussi présent dans le continent africain qu’il l’est après avoir claqué la porte de l’OUA». Et d’affirmer: «Les divergences continuent et, au moment où l’Afrique a besoin de tous les Africains, l’Union Africaine est privée d’un partenaire de taille, du rôle du Maroc et du fait d’être la maison de l’ensemble des Africains».
Le Maroc un des fondateurs de l’OUA
Le Dr Zakaria Ousmane, président du Centre pour la paix, la sécurité et le développement durable (Tchad), a souligné: «Le Maroc intervient positivement dans l’intégration régionale.Aussi il ne peut être écarté de l’Union Africaine, alors qu’il est l’un des grands fondateurs de l’OUA. C’est pour cela que nombre de pays et de peuples africains appellent de leur vœux le retour du Maroc qui a vu naître cette instance africaine et qui s’implique totalement chaque fois qu’il faut défendre les intérêts du continent africain».
Intervenant à son tour, le Pr. Manassé Abouya Endong (Cameroun), directeur exécutif du Groupe de recherche sur le parlementarisme et la démocratie en Afrique, s’est interrogé sur les circonstances de la déconfiture de l’OUA. «Au-delà des difficultés qui ont jalonné son histoire, comment l’OUA, créée à l’origine par les sages de l’Afrique, s’est-elle transformée en une institution fracturée? La réponse par une analyse rétrospective, basée sur l’aberration, est que les divergences idéologiques semblent avoir plombé l’OUA», a-t-il indiqué. Et d’en arriver à la conclusion suivante: «Le passagede l’OUA à l’Unité Africaine n’a pas apporté les résultats escomptés, à savoir la véritable et réelle intégration régionale».
L’acte de trop
Réagissant à cette autre aberration, à savoir la désignation d’un soi-disant représentant spécial de l’Union Africaine au Sahara, une autre invention d’Alger, le Dr Mallé Demba Mbou (Sénégal), secrétaire général de l’Institut de recherches, formation et études sur la sécurité (IRFES) qualifiera cette initiative d’«acte de trop», pour en arriver à dire: «Devant le morcellement du continent africain, les micro-Etats ne sont pas fiables». Après s’être attardé sur l’arrêt cinglant de la Cour Internationale de Justice, qui a reconnu la légitimité du Royaume sur son Sahara, l’académicien sénégalais, tout en reconnaissant la position constante du Maroc consistant à proposer le projet d’autonomie au Sahara, a condamné ce qu’il a qualifié de «travail de sape de l’Algérie à travers la désignation d’un représentant spécial de l’UA au Sahara, une autre aberration». Et l’orateur de conclure: «La guerre du Sahara est bel et bien terminée, elle a été remportée par le Maroc».
Une entrave au processus de l’ONU
Le Dr Zanou André Corneille (Bénin), Directeur-adjoint de l’Institut de recherches pour la paix et la sécurité internationale, a été on ne peut plus clair, s’agissant de la manœuvre d’Alger consistant à désigner un représentant spécial de l’Union Africaine au Sahara. «Une entrave au processus de l’ONU en cours», a-t-il matraqué. En se retirant de l’OUA, a conclu l’intervenant, le Maroc ne s’est pas endormi sur ses lauriers. Bien au contraire, il a développé de nouveaux liens d’amitié et de coopération avec l’Afrique,lesquels ont permis à nombre de pays africains de mesurer la disponibilité et les potentialités de ce pays frère. En atteste sa diplomatie africaine rénovée qui consiste à se porter au secours des peuples africains frères et à ancrer de nouveaux partenariats socio-économiques en s’impliquant toujours davantage dans le développement du continent Africain à travers un partenariat sous différentes formes et volets commerciaux, sectoriels, de santé et d’éducation,avec un dynamisme surprenant.
Franchise du partenariat Maroc-Afrique
Les intervenants à cette rencontre dynamique n’ont pas manqué de souligner et de louer la décision du Maroc de maintenir ses frontières ouvertes avec les pays africains touchés par le virus d’Ebola, ce qui atteste, souligne le Dr Warissu Alli Professeur,du National Institute of Policy and strategic Studies Kuru, University of Jos(Nigéria), du rôle et de la place du Maroc en Afrique et de la franchise du partenariat Maroc-Afrique. Ce qui a poussé les instances compétentes de l’ONU à intervenir et à prendre cause pour combattre Ebola.
Le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine, ont conclu les académiciens africains, est aujourd’hui plus que possible. En atteste le nombre ascendant des Etats africains qui retirent leur reconnaissance de la fantomatique RASD.
La pertinence du vote écossais
Le Dr Mohamed Benhamou a prononcé le mot de la fin qui a été très apprécié par les académiciens et experts ayant animé le débat fructueux sur le rôle du Maroc en Afrique. Il a invité le monde, vu les menaces qui guettent sa sécurité etaprès la décapitation de deux Américains et d’un Français, à «méditer l’exemple on ne peut plus clair du vote des Ecossais» qui ont dit non à une indépendance non calculée. Et Benhamou de conclure à l’instar desautres intervenants africains: «Nous sommes contraints à l’intégration africaine. Il n’y a désormais pas de place pour les micro-Etats et les Etats fantoches comme la pseudo-RASD. Attention, le terrorisme se nourrit du vide».
Mohammed Nafaa
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Mohammed Benhamou L’UAotage d’un agenda anti-marocain La question du Sahara relève des compétences du Conseil de sécurité de l’ONU. L’Union Africaine (UA) ne peut avoir aucune exclusivité de compétence sur ce dossier, sinon cela signifie qu’en cas d’échec d’un règlement politique à son niveau, on se dirigerait irrémédiablement vers une impasse politique. Ou alors, la dernière alternative serait le recours à une solution judiciaire internationale. L’Union Africaine a hérité de cette situation illégale et continue d’être l’otage d’un agenda anti-marocain par certaines parties en déphasage avec la nouvelle réalité géopolitique et stratégique régionale. Le pragmatisme du Maroc en Afrique Le retrait du Maroc de l’instance continentale OUA, le 1er novembre 1984, dont il est l’un des principaux fondateur, lui a permis de penser dûment sa diplomatie en Afrique.Dans le champ de la coopération bilatérale et multilatérale, le Maroc a renforcé ses relations avec les pays subsahariens par la mise en place de l’Agence marocaine de la coopération internationale (en 1986). Cette structure renforce la coopération culturelle et technique, ainsi que la coopération tripartite (Maroc, pays africains, pays pourvoyeurs). |
MN
La Blague! Comme si l’Afrique pleurait le retour du Maroc au sein de l’UA! Le Maroc se prend pour ce qu’il n’est pas. Les africains n’ont que faire de ce pays qui est encore sous tutelle française. Le Maroc n’a pas de politique étrangère qui lui est propre, il ne fait qu’executer les ordres de ses maîtres sionnistes.
Les dernieres déclarations du Maroc montrent que ce pays est indigne de confiance. C’est le seul pays d’Afrique à coloniser un territoire et à être dans l’illégalité internationale permanente.
Qu’apporterait le Maroc à l’Afrique? Rien, ils n’ont même pas assez d’argent pour leur peuple et passe leur temps à vendre leur enfants aux pédophiles et leur femme au pervers sexuel pour entretenir les somptueux palais de leur dictateur de droit divin.
Que le Maroc continue à se ridiculiser en tentant d’intégrer l’UE et qu’il cesse de considérer l’UA comme un second choix.
C’est quoi l’Afrique ? Un pays ? Une organisation ? Précisez qui réclame le retour du Maroc exactement. Le Sénégal sans doute ?