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L’agence de notation financière, Standard &Poor’s (S&P), a maintenu, vendredi 15 novembre 2013, la note souveraine du Maroc à BBB- assortie d’une perspective négative.
Une évaluation qui pourrait paraître sévère eu égard aux grands efforts publics pour contenir les déséquilibres budgétaires et extérieurs.
Les analystes de l’agence prennent en compte dans l’attribution d’une telle note l’évaluation de la solvabilité du pays, autrement dit, le niveau de la dette publique.
Aujourd’hui, le ratio de la dette sur PIB a franchi le seuil critique des 60%.
Au-delà, l’agence pourrait réviser les perspectives à un niveau plus faible. Ce qui pourrait affecter le cadre macro économique. D’autant plus que la note est prise en compte par les investisseurs… Vu que la notation avec perspective négative informe sur le niveau des liquidités monétaires en circulation.
Du reste, le déficit de liquidité est devenu un secret de Polichinelle. Néanmoins, avec la stabilité politique et les perspectives d’amélioration de la croissance économique, Standard &Poor’s reste quand même confiante dans la résilience dont a fait preuve l’économie nationale.
Dans une dépêche de la MAP qui a rapporté l’information, l’agence précise que «les mesures récentes de l’Etat, l’amélioration progressive de l’environnement extérieur, particulièrement en Europe, vont probablement générer des améliorations significatives et durables de l’Economie sur la période 2013-2016».
MM
