L’année 2017 s’annonce sous de bons auspices. Elle connaîtra, selon de nombreux analystes politiques, le retour du Maroc à l’Union Africaine (UA), ex- OUA (Organisation de l’Union Africaine) que le Royaume a quittée en 1984 après l’admission de la république fantomatique du Polisario au sein de cette organisation panafricaine.
N’en déplaise au Polisario et à son maître algérien, le retour du Maroc à l’UA n’est qu’une question de jours. Faut-il rappeler que le Gabon et vingt-sept autres pays, ont fait circuler en juillet 2016, à l’occasion de la tenue du Sommet de l’UA, une lettre dans laquelle ils ont fortement salué la volonté du Maroc de retourner à l’UA? Est-il nécessaire de souligner qu’Abuja –qui n’était pas parmi ces signataires- s’est tout récemment félicitée du retour du Maroc à l’UA ? Et que d’autres Etats africains ont réitéré leur appui à ce retour à l’occasion de la réception d’un premier lot d’aides humanitaires offertes par le Maroc aux migrants subsahariens chassés par la police algérienne vers le Niger? Les amis du Maroc veulent qu’il retrouve son siège à l’UA au prochain Sommet prévu en janvier 2017 à Addis-Abeba et ce, malgré la position très critiquée de la présidente de la Commission de l’UA, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma qui souhaite à tout prix retarder le retour du Maroc au sein de sa famille africaine.
ML