Un rapport de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées au Sénat français, publié récemment, s’est penché sur le différend frontalier entre le Maroc et l’Algérie et la course à l’armement entre les deux pays. Les auteurs de ce rapport ont estimé que le Maroc était le seul pays à disposer d’une armée «professionnelle» dans le Maghreb.
Le rapport de la commission a estimé que les pays de la région étaient mal outillés pour faire face aux menaces terroristes, à l’exception du Maroc, «plus fortifié et moins exposé aux menaces d’attaques terroristes». Le rapport du Sénat souligne que, depuis la fin du service militaire, le Maroc a renforcé son armée. En 2011, l’effectif des FAR s’élevait à 200.000 soldats et 150.000 réservistes. Les FAR ont maintes fois démontré leur rapidité en participant dans différents points chauds pour le maintien de la paix et de la sécurité. Le rapport cite en exemple, à ce propos, les cas de la République démocratique du Congo, de la Côte d’Ivoire et de la République Centrafricaine. Toujours selon le rapport, le Maroc a un vaste plan de développement de sa marine, avec des équipements adéquats en haute mer comme les frégates et des navires de guerre de fabrication française et allemande. Si les dépenses du Maroc demeurent mesurées, celles de l’Algérie sont exagérées, estime par ailleurs le rapport.