Maroc-USA-Algérie | Au-delà des délires…

Alors que la terre entière avait les yeux rivés sur Washington, mercredi 20 janvier (2021)… Et plus précisément sur le Capitole et la Maison Blanche, où devait se tenir le seul évènement qui intéressait le monde, ce jour-là… A savoir, l’investiture du nouveau Président des Etats Unis, le Démocrate Joe Biden et sa vice-Présidente, Kamala Harris, 1ère femme à occuper ce poste…

Alors que, compte tenu des événements qu’a connu quelques jours auparavant le Capitole, temple américain de la démocratie (assaut et saccage par des extrémistes républicains se réclamant de «l’électorat-supporter» du Président Trump)… Alors donc que, compte tenu de ces évènements, la seule question qui occupait les esprits aux quatre coins de la planète était de savoir si tout allait se dérouler sans danger, ni fâcheuse interférence…

Alors, enfin, que ni le Maroc, ni l’Algérie, ni le Sahara, n’étaient ce jour-là la préoccupation 1ère (ni 2ème, ni 3ème, ni même 20ème ) de l’opinion publique internationale, le Pouvoir d’Alger et sa presse affidée, eux, n’avaient qu’une obsession, toujours la même, quels que soient le temps, le lieu, les faits: le Maroc !

Ce mercredi, leur obsession portait sur les relations du Maroc avec les nouveaux dirigeants des Etats Unis, scrutant le moindre détail qui pourrait satisfaire leur plus ardent et récent souhait: voir ces nouveaux dirigeants annuler la reconnaissance américaine de la Souveraineté du Maroc sur le Sahara.

Obsession telle que, dans leurs délires, lorsque la nouvelle Administration démocrate a procédé à l’archivage des décisions de l’Administration républicaine sortante –et donc, du Président Trump- procédure tout à fait normale, eux, se sont empressés de jubiler, se félicitant de ce que la Maison Blanche aurait «procédé à la suppression sur son site Web, de la déclaration du Président sortant Donald Trump, portant sur la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental» (L’Express DZ) !

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Archivage n’est pas suppression ! La désillusion a dû être amère…

La veille, mardi 19 janvier, lorsque le futur ministre américain à la Défense, Lloyd Austin, au cours de son audition au Sénat, a été interrogé par le sénateur James Inhofe (président de la commission Défense et membre actif du lobby pro-Polisario) sur la question du Sahara ; et qu’il a tout naturellement répondu «C’est une question que je voudrais examiner de plus près, Monsieur le président, avant de vous donner une réponse précise», la presse algérienne a encore jubilé, accommodant la réponse du futur chef du Pentagone à leurs fantasmes. «Il a affirmé que le dossier du Sahara occidental sera l’une des questions qu’il allait examiner juste après sa confirmation au poste de secrétaire à la Défense des Etats-Unis», a extrapolé «L’Expression DZ» du 21 janvier…

Ça en devient cocasse !

La presse israélienne, elle, qui est généralement bien informée -notamment le quotidien «Maariv, dans son édition du 17 janvier 2021»- ainsi que le journal «Ashrak Al Awsat», soutiennent pour leur part, tenir de sources concordantes du parti démocrate que le Président Joe Biden a bien accueilli, tant la décision du Maroc de rétablir ses relations avec Israël, que la décision de reconnaissance américaine de la Souveraineté du Maroc sur le Sahara.

Les sources de «Ashrak Al Awsat» ajoutent que l’Administration de Joe Biden considère que le Maroc est un allié essentiel sur lequel elle peut compter et concluent qu’il n’y aura pas de changement dans la position américaine sur cette question de reconnaissance de la marocanité du Sahara.

Au-delà des délires de ceux qui ne savent plus qu’inventer, ou qu’instrumentaliser, pour que le Maroc perde les avantages diplomatiques qu’il a réussi à engranger, non sans efforts et ténacité (les pourparlers pour la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara se poursuivaient depuis mai 2018, a récemment révélé le ministre des Affaires Etrangères, Nasser Bourita ; et ceux ayant conduit à l’ouverture d’une vingtaine de consulats africains ou arabes, à Laayoune et Dakhla, remontent pour la plupart à aussi loin), un seul constat depuis de longues années… Le Maroc et les USA sont deux Etats qui se connaissent, se respectent et ont d’énormes intérêts en commun qui vont croissant, quel que soit le parti américain au pouvoir.

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Le Maroc ne s’interfère pas dans la politique intérieure américaine.

Il traite avec les Etats Unis et entretient des relations courtoises avec tous les responsables américains qui se succèdent à la tête de l’Etat.

Après les Présidents Bush, Clinton, Obama, Trump, aujourd’hui, ce sera le Président Biden, qui plus est connaît le Maroc.

Mais, l’examen de la question du Sahara par le Président Biden n’a d’urgence que dans la presse algérienne, dont tout le monde sait de qui elle est le porte-voix.

Côté marocain, la diplomatie reste à la fois vigilante et sereine.

La logique veut que les Etats Unis et tous les autres pays partenaires du Maroc s’attèlent plutôt à faire fructifier ce partenariat, au bénéfice de leurs peuples, régions, voire continents, dans une logique «win-win»… 

Et si le pouvoir algérien avait un brin de lucidité, cela fait longtemps qu’il aurait accepté la main tendue du Maroc, maintes fois proposée et l’appel de l’ONU qui n’a eu de cesse de soutenir une solution «juste, durable et mutuellement acceptable»… Au lieu de dilapider, dans cette guerre insensée contre le Maroc, ces sommes pharamineuses et ce déluge d’énergie, qui auraient bien mieux profité à l’Algérie et au peuple algérien.

Bahia Amrani

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Un commentaire

  1. Les médias marocains ne sont pas en reste non plus… Beaucoup de spéculations sur le sujet, et des 2 côtés. Je suis d’accord avec vous, Biden a d’autres chats à fouetter et son assiette est assez pleine avec tous les problèmes de son pays pour mettre une priorité sur ce dossier.

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