Mawazine : Carton plein pour le groupe Migos

Mawazine : Carton plein pour le groupe Migos

Avec plus de 13 millions d’abonnés sur Facebook et Instagram, Migos est la coqueluche du rap sur les réseaux sociaux… et au Festival Mawazine-Rythmes du Monde ! Pour son premier concert au Maroc, le groupe américain a livré ce jeudi à l’OLM Souissi une prestation mémorable.

Entonnant ses plus grands tubes, dont ceux de son dernier opus (produit par Pharrell Williams et Kanye West), la formation a reçu un accueil exceptionnel de la part des festivaliers, venus en nombre pour l’occasion. A la clé, un grand moment de musique et de partage comme seul Mawazine en a le secret, souligne l’Association Maroc Cultures.

De talent il en était aussi question au Théâtre National Mohammed V qui a fait salle comble pour la performance de l’Américain Stanley Clarke. Considéré comme l’un des bassistes les plus talentueux de sa génération, l’ex-compagnon de Chick Corea a marqué les esprits de part sa virtuosité et son sens inégalé du rythme, ajoute l’Association dans un communiqué.

A Salé, c’est le grand maâlem Hamid El Kasri, connu pour sa voix profonde et unique, qui a régalé les festivaliers. Très apprécié, l’artiste a concilié à merveille les rythmes gnaouas du Maroc, fusionnant les genres musicaux avec une aisance unique. La scène marocaine a également célébré ce même soir les 18 ans du groupe Fnaïre. Le trio de rap marrakchi, composé de Mohcine Tizaf, Khalifa Mennani et Achraf Aarab, a fait forte impression avec son jeu puissant et ses mélodies irrésistibles.

Aya Nakamura, Travis Scott et Migos à Mawazine

Partagée entre le Liban et le Maroc, l’affiche de l’espace Nahda a connu deux temps forts avec la venue du chanteur Ramy Ayach, lauréat des plus prestigieux prix panarabes, et de la diva Hasna Zalagh, révélation de Studio 2M en 2005. Au programme, deux voix sublimes et un public aux anges, fait noter la même source.

Venu tout droit de Los Angeles et porte-étendard du new jazz west coast, le saxophoniste Kamasi Washington et sa formation ont ébloui les festivaliers réunis devant la scène du Bouregreg. Détonnant avec leur musique à la croisée du jazz, de la funk, du free, de la soul, du blues et du rock, le groupe a fait sensation et mérité son titre d’ovni musical Outre-Atlantique.

Au Chellah, la création dédiée aux musiques du peuple Rom a vécu un nouveau moment d’émotion avec le concert de Shahrokh Moshkin Ghalam. Danseur, acteur et metteur en scène, l’artiste iranien s’est entouré pour l’occasion de musiciennes, comme la chanteuse Aïda Nosrat, la joueuse de kanoun Christine Zayed ou encore la percussionniste Saghar Khadem. Un spectacle de danse et de musique inoubliable.

** Coup d’envoi de Mawazine

Hors des scènes, le Festival Mawazine-Rythmes du Monde a aussi gagné les rues et places de Rabat. Le groupe Hot Streets a proposé un grand spectacle de percussions qui a envoûté les habitants et visiteurs. Au programme : des rythmes endiablés et des tenues impressionnantes. Impressionnante également, la Fanfare Bladi a mis à l’honneur les instruments à vent en mêlant avec talent les rythmes marocains et la grande tradition de la fanfare, conclut le communiqué.

Avec MAP

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