Mazagan Beach & Golf Resort a accueilli, le samedi 13 octobre, le spectacle de Hassan El fad «Who’s Kabour».
Kabour Bennani Smires (KBS) est un personnage inspiré de la série à succès «L’couple».
Le show «Who’s Kabour» est présenté sous forme d’interview sur scène. Ce spectacle burlesque a donné une autre vie à Kabour en s’exportant vers l’Afrique, l’Europe, le Canada, les Etats-Unis… Le public découvrira d’autres facettes des personnages de la série de «L’couple». Invité dans une émission et à travers des questions/réponses posées par le journaliste, Kabour révèlera ainsi qu’il ne s’est pas marié avec Chaibia parce qu’elle est l’amour de sa vie, ou parce qu’elle est cette femme au foyer, casanière qui prend soin de sa petite famille… Kabour voulait se marier avec la sœur de Chaibia, la plus belle et la plus jeune, mais «cette vieille sorcière de la mère de Chaibia» a dicté sa loi en imposant son ultimatum: s’il se marie avec la plus jeune, il sera obligé de payer la dot ; mais s’il accepte de se marier avec Chaibia, elle paiera pour lui la dote. C’est ainsi que Kabour accepte de se marier avec Chaibia, bien qu’elle soit plus âgée que lui…
On apprend également que Zahra, sa fille, n’est pas vraiment Zahra. Avant sa naissance, il y a eu une Zahra avant «cette Zahra qui a remplacé l’autre Zahra»…
Kabour nous entrainera donc dans son labyrinthe et tout le monde en aura pour son grade. Avec malice, il fera tout pour justifier ses défauts: radin, menteur… Mais malgré ses défauts, nous n’arriverons pas à le détester, parce qu’il est tellement attachant. A travers cette interview, on découvre également ses points de vue sur l’actualité, concernant, entre autres, la loi contre le harcèlement sexuel, la peine de mort et bien d’autres sujets.
Hassan El Fad papillonne avec aisance, sans que le spectateur s’ennuie. D’ailleurs, il est l’un des rares acteurs du One man show qui quitte le texte, improvisant avec son public, via une vanne, un geste… avant de retourner au sujet. Lors de cette soirée au Mazagan, Hassan El fad a découvert que parmi ses fans, qui se sont déplacés pour le voir, il y avait un nombre important d’enfants. Ce qui l’a obligé à «jouer avec modération»
Bouchra El Khadir