Mehdi Regragui, mari de Lalla Soukaïna

Qui est Mehdi Regragui, mari de Lalla Soukaïna ?

Sans le connaître, les journaux à la recherche de sensationnel ont publié de Mehdi Regragui tout et son contraire. Même son nom a connu plusieurs variantes. Quant à ses activités, celui qu’elles ont étonné le plus, c’est lui-même quand il a appris qu’il était tantôt grand promoteur immobilier, tantôt collectionneur de voitures haut de gamme et d’autres extravagances encore…

Voici la vraie vie de Mehdi Regragui.
De son nom complet Mohamed El Mehdi Ben Abdelmottaleb Regragui, le mari de Lalla Soukaïna est né en décembre 1976. Il a commencé ses études à l’école primaire Pierre de Ronsard, à Rabat, ville où il est né et où il habite. Puis il est allé au collège Saint Exupéry et a passé son baccalauréat, en 1995, au Lycée Descartes (lycée de la mission culturelle française à Rabat).
Baccalauréat obtenu, il est allé à Paris pour y suivre des études universitaires au Pôle Léonard de Vinci. Un Pôle universitaire qui venait d’être créé par Charles Pasqua. La promotion de Mehdi en était la première.
Après de brillantes études en France, Mehdi Regragui, Master en Marketing Industrie B to B en poche, a décidé de rentrer au pays. Installé à Casablanca, dans un premier temps, il a lancé «The Fourth R», une franchise américaine d’informatique.
Les NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) commençaient à prendre leur essor au Maroc. A «The Fourth R», ceux qui voulaient se mettre à niveau, dans le domaine, venaient prendre des cours. C’était dans l’air du temps. La formule a donc eu du succès.
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, Mehdi Regragui a lancé la même franchise à Rabat et mis sur pied –dans la capitale également- un centre d’appels «Win technology».
Sous sa direction, les franchises de Casablanca et de Rabat étaient devenues des sociétés de référence. «The Fourth R» avait même obtenu le prix de «Meilleur centre partenaire de Microsoft en Afrique du Nord», en 2003, catégorie CTEC (certificate technical educational center) qui lui avait valu une lettre signée des mains de Bill Gates.
Cela peut paraître paradoxal, mais bien que la tête dans l’informatique et dans le monde virtuel des nouvelles technologies, Mehdi a toujours gardé les pieds sur terre, voire même dans la terre, au sens propre du terme.
C’est en effet aussi un investisseur et exploitant agricole, mais de ceux qui aiment toucher le terreau, respirer le grand air, veiller sur les arbres fruitiers… Et cavaler à dos de cheval dans les grands espaces ! Ce qui le fait aller dans sa propriété de Aïn Aouda plusieurs fois par semaine, si ce n’est tous les jours. Quand il ne s’installe pas carrément là-bas pendant une, deux, ou trois semaines.
Mais une des plus grandes chances de Mehdi Regragui, c’est d’avoir les parents qu’il a (voir encadré «Les parents de Mehdi»). Il le sait. D’où, son adoration pour eux qui n’a d’égale que celle qu’ils ont pour lui et pour sa sœur Leïla Regragui, jeune étudiante, lauréate de l’école américaine qui, après des études supérieures en Espagne, s’est inscrite cette année dans une des plus grandes universités des Etats Unis.
Une chose est sûre, avec son épouse Lalla Soukaïna, Mehdi a de nombreux points communs: l’intelligence, la sensibilité, l’humour et le sens des valeurs.
C’est une base solide sur laquelle tout le reste peut être construit.

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Les parents de Mehdi

Les parents de Mehdi Regragui n’ont jamais été bien loin de la famille royale.
Son père, Abdelmouttalib Regragui –Talib, pour les intimes- est le fils de Fquih Regragui, qui était un proche conseiller de Feu SM Hassan II et le professeur des Princes et Princesses, ainsi que de leurs camarades de promotion, au Collège Royal. Un homme de savoir qui jouissait de l’estime de la famille royale et de tout ce qui comptait au Maroc, à l’époque.
Sa mère, Samia Fizazi, est la fille de Si Ahmed Fizazi, 1er Wali du Maroc, auquel Feu SM Hassan II avait confié la gestion de la ville de Casablanca pendant 10 ans. Auparavant, il avait aussi été nommé gouverneur de Meknès, d’Al Hoceïma, d’El Jadida, de Rabat.
Journaliste, membre fondatrice du Reporter, dont les chroniques paraissaient (et paraîtront sans doute encore) dans ces mêmes colonnes, elle est aussi militante associative qui a longtemps eu la responsabilité de l’antenne r’batie de l’association Afaq (créée par Feu le professeur Harouchi).
Mais ce n’est pas cela qui caractérise le plus Talib et Samia.
Ce qui les distingue, ce sont leurs qualités humaines exceptionnelles. Leur maison, toujours ouverte, est le lieu de rencontre favori de leurs amis. Ils y sont accueillis de bon cœur, à toute heure du jour. Jamais rien qui puisse fâcher les uns ou les autres. Une serviabilité incroyable et une patience (avec tous) à toute épreuve.
C’est un couple qui a réussi le difficile challenge d’associer, au quotidien, dans son comportement, noblesse et simplicité.
Au Reporter, l’on pourrait parler des heures entières de Samia et Talib et de leurs qualités rares, mais en dire plus peut nous valoir d’être accusés de complaisance… Si ce n’est déjà fait, après le peu qu’on en a dit !

Dossier réalisé par Bahia Amrani