Le ministre Mohamed El Ouafa vient de faire éclater une affaire qui traîne depuis trois mois dans son département. La police judiciaire à Marrakech est en train d’enquêter avec une institutrice, dans une école primaire au quartier de Riad Zaitoune. Pour punir un élève de 11 ans, l’institutrice n’a trouvé d’autre moyen que de le mettre sur une table, de baisser son pantalon et de mettre son doigt dans l’anus de l’enfant. Pire, sans aucune gêne, l’institutrice a demandé ou plutôt imposé aux autres élèves d’en faire de même. Elle a même menacé ceux qui ont refusé d’exécuter son «ordre» de subir le même sort.
La Police judiciaire a écouté le 29 avril l’élève en question et six autres élèves de la même classe qui ont tous confirmé cette affaire. Une commission de la délégation de l’enseignement s’est rendue, jeudi 2 mai, à l’école au quartier de Riad Zaitoune. Elle a demandé à l’institutrice de quitter la classe et a recueilli la version de l’élève et le témoignage des autres élèves. Le comble, c’est que le directeur de l’établissement avait rédigé son rapport sur cet incident juste après les faits. Pourtant aucune réaction -depuis trois mois- n’a eu lieu. Et c’est le ministre Mohamed El Oufa en personne qui a demandé au délégué provincial d’ouvrir une enquête…