Entretien avec Agnès Bickard, manager des relations internationales à Metropolis
Quelle évaluation faites-vous du Congrès mondial de Rabat?
Le Congrès mondial de Rabat des dirigeants locaux et régionaux est remarquable par son organisation. Il est tout à fait intéressant et attractif par son contenu. Personnellement, je trouve qu’il y a trop de choses auxquelles il est difficile d’assister, comme toutes ces manifestations, les travaux des différentes commissions, expositions… Donc, il faudrait sélectionner les événements que nous souhaitons suivre, surtout que cette exceptionnelle plate-forme réunit pratiquement toutes les villes du monde. C’est très intéressant au niveau des contacts, mais je crois que le plus intéressant, c’est ce que nous allons faire après ce Congrès qui devra apporter de la connaissance et faire en sorte que les villes travaillent encore mieux pour le bien des populations. C’est d’ailleurs le but que nous recherchons.
Qu’est-ce que Metropolis?
Metropolis est la section métropolitaine des CGLU (Cités et Gouvernements Locaux Unis). C’est l’Association mondiale des villes de plus d’un million d’habitants.
Quels sont vos projets pour l’année prochaine?
Ce que nous allons faire l’année prochaine, pour la première fois depuis que Metropolis existe (30 ans), c’est organiser un Congrès à Hyderabad, en Inde (du 7 au 10 octobre 2014).
Quel sera le thème de ce Congrès?
«Cities for all» (Villes pour tous).
Qu’en attendez-vous?
Qu’il réunisse autant de participants que ce merveilleux 4ème Congrès mondial de la belle cité de Rabat, c’est-à-dire de 2.000 à 3.000 participants.
L’expérience de Rabat peut-elle vous profiter?
Nous comptons sur la ville de Rabat pour présenter ses bonnes pratiques et les échanger avec les villes indiennes. Nous pensons surtout apporter de la connaissance et l’échange d’expériences entre toutes les villes du monde.
Avez-vous eu des contacts, en marge de ce Congrès mondial, avec le maire de Rabat?
Bien sûr, Rabat est membre de Metropolis et nous attendons M. Oualalou en Inde, à Hyderabad, l’année prochaine. C’est une ville de 60 millions d’habitants.
Propos recueillis par Mohamed Nafaa