Après avoir constaté la diffusion dans les espaces publics de publicités vantant les mérites de la cigarette électronique, le ministère de la Santé a réagi, mardi 22 avril, via un communiqué. Il a dénoncé les «méthodes de marketing employées, pour toucher un public de plus
en plus jeune, non initié à la cigarette et qui se trouve exposé à tous les risques cancérigènes et cardiovasculaires définitivement reconnus pour le tabagisme». Dans ce communiqué, le département de la Santé a souligné: «l’Organisation mondiale de la santé n’a jamais considéré les cigarettes électroniques comme moyen d’aide au sevrage tabagique et ne dispose pas de preuves scientifiques permettant de confirmer l’innocuité et l’efficacité du produit». Et de préciser: «La cigarette électronique reste un produit contenant de la nicotine et est susceptible d’entraîner une dépendance et qu’il existe en plus un risque très élevé d’initiation au geste de fumer, surtout parmi les populations jeunes et les femmes qui n’auraient pas autrement commencé à fumer».