«Le retrait se fera par la direction du Parti»
Quel regard portez-vous sur le retrait du Parti de l’Istiqlal du gouvernement?
J’ai suivi avec intérêt le débat qui a eu lieu lors de la session extraordinaire du Comité central du Parti. Cette réunion se déroule dans une conjoncture particulière, après la décision du Conseil national de se retirer du gouvernement et l’audience royale accordée au Secrétaire général durant laquelle celui-ci a remis au Souverain un mémorandum sur le pourquoi de cette décision.
La décision du retrait du gouvernement a-t-elle été validée à l’unanimité?
Absolument, toutes les interventions ont versé dans ce sens et le communiqué issu de cette session extraordinaire dit tout sur la position des Istiqlaliens et leur choix de quitter le gouvernement.
C’est pour quand le retrait définitif et officiel?
Toutes les institutions du Parti appellent aujourd’hui à activer le rythme du retrait.
Comment?
Il se fera par la direction du Parti qui, j’en suis sûr, usera de la sagesse que nous lui connaissons pour ne pas porter atteinte à l’intérêt suprême de la Nation et mettre en œuvre cette décision émanant du Conseil national (Parlement du Parti) au moment opportun.
Etes-vous prêt à l’opposition ?
Je suis prêt à tout ce que décidera le Parlement du Parti de l’Istiqlal et je respecte la discipline du Parti.
Cela veut-il dire un nouveau rôle pour la Koutla, puisque vous allez rejoindre l’USFP déjà bien installée dans l’opposition…
Je ne voudrais pas anticiper. «Hatta yzide oun sammiouh» (Attendons qu’il naisse; à ce moment-là, nous lui choisirons un nom), dit l’adage.