La prêle des champs ou queue-de-rat, de son nom latin l’«equisetum arvense», les herboristes, chez nous au Maroc, l’appellent «denb el khil». Cette plante est connue depuis fort longtemps.
Elle a toujours été utilisée pour ses propriétés curatives, mais aussi pour des besoins spécifiques comme, par exemple, polir l’or ou le cuivre. Elle se consomme aussi, surtout les jeunes pousses, en salade. Les Japonais raffolent du tsukushi, nom des jeunes pousses de cette plante sauvage. Une petite plante bien connue pour ses remarquables propriétés thérapeutiques, surtout pour réparer, traiter et prévenir les problèmes osseux et dermatologiques. Et pas seulement: les recherches scientifiques et médicales confirment que cette petite plante possède de nombreuses propriétés thérapeutiques. Donc, les tiges de la prêle des champs seraient diurétiques, antiseptiques, astringentes, carminatives, anti-hémorragiques, emménagogues… Le composant star dans la prêle des champs, c’est la silice qui lui confère le pouvoir de traiter de nombreux maux tels que l’ostéoporose, la tuberculose, l’emphysème, les infections des voies urinaires, les problèmes de prostate, l’incontinence, l’énurésie, les troubles des reins et de la vessie, la cystite avec hématurie, les calculs rénaux, les ulcères, l’anémie… Il existe actuellement beaucoup de produits pharmaceutiques à base de prêle. Attention, cette plante contient de l’acide équisétinée, un sédatif nerveux qui, s’il est pris en trop grande quantité, se transforme en poison. Vérifiez minutieusement que c’est bien de la prêle des champs que vous vous apprêtez à consommer, parce qu’elle se confond avec d’autres plantes qui, elles, sont totalement toxiques.