Mondial 2018 : Ce n’est pas encore fini… ou presque

Mondial 2018 : Ce n’est pas encore fini… ou presque

C’est fini. Le Mondial est bien terminé pour le Onze national sorti au premier tour. Tournons la page et qu’on n’en parle plus. L’essentiel est d’y avoir été et d’être sorti d’une manière assez honorable!

Non, ce n’est pas ainsi que l’on va combler les défaillances qui ont été dévoilées lors de cette édition du Mondial. La première, après 20 ans d’absence, n’était ni trop éclatante, ni médiocre. Il faut marquer un temps d’arrêt et faire un bilan sérieux et pragmatique. Dire les choses telles qu’elles sont et cesser de ne voir que la moitié vide du verre. L’autre moitié  est dynamique et active, de cette équipe nationale qui a quand même beaucoup de mérite. Mais ce n’est pas avec des critiques stériles qu’on remportera des titres à l’international! Ce n’est pas non plus un changement ou un limogeage de l’entraîneur qui va régler le problème, mais une vision claire d’une équipe représentative du football national dans toutes ses dimensions.

Ce qu’il faut plutôt voir…

Le fait qu’il n’y ait eu qu’un seul joueur évoluant au Maroc, dans le cadre de la Botola, en l’occurrence Ayoub El Kaabi, est insignifiant, puisque Renard a passé du temps sur les bancs des stades du Maroc. Un effort qu’il faut lui reconnaître, quoique ça fasse partie de son travail. Mais comparé à d’autres, certains de ses prédécesseurs, il a fait montre d’une volonté de faire travailler les locaux. Or, bien que ces derniers aient remporté le CHAN, il n’en a retenu qu’un seul, pour combler le vide qu’il avait. Aujourd’hui, tout le monde sait, après cette expérience Russe, que le Maroc manque d’un fer de lance, d’un «exécuteur» qui n’est là que pour mettre les ballons dans les filets: un buteur. Si on l’avait, les choses se seraient passées autrement… Et ce n’est pas la peine de refaire une lecture des trois matchs du 1er tour, parce qu’aujourd’hui, cela devrait être fait par Renard, son staff et ses joueurs pour voir, à tête reposée, qu’il s’agissait plutôt de «force de frappe» dont notre Onze a farouchement manqué et non de «chance» ou de fautes «d’arbitrage»…

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Tout le monde s’accorde aujourd’hui à dire que Renard a réussi à former un «collectif», que l’équipe au vu des performances, il a été démontré qu’il s’agissait d’un collectif, certes, mais d’«individualités» qui ont souvent nui au rendement de cette équipe. Là aussi et sans citer de noms, il n’y a qu’à revoir les matchs… Pour voir l’ensemble des actions qui auraient pu aboutir, si certains joueurs avaient préféré passer la balle, plutôt que de tenter le but aussi ridicule que soit leur tentative!

En 2022, beaucoup de ces joueurs -et pour des raisons d’âge- ne seront plus là pour l’édition de la Coupe du monde. Il va falloir, dès à présent, penser à les remplacer, sinon à trouver mieux. Mais en 2019 -c’est demain d’ailleurs- pour la CAN, ils y seront encore tous (ou presque) et il va falloir qu’ils réussissent au moins ce pari, celui d’être les meilleurs d’Afrique. Pour cela, il va falloir travailler sérieusement et s’attaquer aux failles qui ont fait la faiblesse de cette équipe, pourtant partie favorite, malgré sa présence dans un groupe difficile…

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