Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont fermement condamné, mercredi, les récentes attaques menées contre la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) au Nord-Kivu, ayant fait trois morts parmi les Casques bleus dont un militaire faisant partie du contingent des Forces Armées Royales (FAR).
Dans un communiqué, les Quinze ont exprimé leurs “plus sincères” condoléances aux familles des victimes ainsi qu’à l’Inde, au Maroc et aux Nations Unies, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux soldats de la paix et aux civils blessés.
Dans la même veine, ils ont condamné dans les termes les plus forts toutes les attaques et provocations contre la MONUSCO, soulignant que les attaques délibérées visant les soldats de la paix peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international.
Les membres de l’instance exécutive de l’ONU ont appelé les autorités congolaises à enquêter rapidement sur ces attaques et à traduire les auteurs en justice, et à tenir les pays contributeurs de troupes et de police concernés informés des progrès réalisés conformément à la résolution 2518 (2020) du Conseil de sécurité.
Ils ont également demandé au Secrétaire général de l’ONU une mise à jour conformément à la résolution 2589 (2021) du Conseil de sécurité sur les mesures prises pour promouvoir la responsabilité pour de tels actes.
Le Conseil a en outre appelé toutes les parties à coopérer pleinement avec la mission onusienne en RDC et à rester attachées à la mise en œuvre complète et objective du mandat de la Mission, conformément à la résolution 2612 (2021) du Conseil de sécurité et à l’Accord sur le statut des forces avec la MONUSCO.
Dans un communiqué publié mardi, le SG de l’ONU, Antonio Guterres a, de son côté, présenté ses plus sincères condoléances au Maroc suite à la mort de ce militaire qui a succombé à ses blessures causées par des tirs d’armes à feu, lors des attaques rebelles contre plusieurs sites de déploiement du contingent des FAR, profitant d’une manifestation agressive de la population locale contre la présence de la MONUSCO, survenue les 25 et 26 juillet.
Ces attaques ont fait également 20 blessés légers parmi les militaires du contingent des FAR au niveau du site de Nyamilima, qui ont été aussitôt pris en charge.
LR/MAP