La «chute de l’Etat fictif» annoncée par un porte-parole militaire irakien, jeudi 29 juin, trois ans jour pour jour après la proclamation du califat (le 29 juin 2014), était espérée et programmée depuis des semaines. La date et le lieu, si symboliques, ont été choisis pour marquer la victoire, même si elle n’est pas tout à fait achevée. La reprise aux jihadistes à Mossoul du site de la mosquée Al-Nouri, où Abou Bakr al-Baghdadi avait fait, quelques jours après, son unique apparition publique connue, en tant que chef du groupe Etat islamique (EI), a été claironnée dans les médias irakiens. Le Premier ministre irakien, Haidar al-Abadi, avait donné l’ordre, mercredi 28 juin, à ses chefs militaires de mener «l’offensive décisive». Les plus gros moyens ont été mobilisés. Les «forces conjointes» regroupant l’unité anti-terroriste, l’armée irakienne et la police fédérale, soit un total de 5.000 hommes, se sont lancées sur cette rive droite du Tigre à Mossoul. Avec un appui aérien «sans précédent» des chasseurs américains et français, selon le correspondant à Mossoul du quotidien arabophone basé à Londres, Al-Araby Al-Jadid, bombardements et combats violents ont duré six heures ininterrompues. En marquant leur victoire à Mossoul, les militaires irakiens devaient laver leur honneur perdu en 2014. Ils avaient alors fui en moins de 24 heures devant quelques centaines de jihadistes, leur cédant sur place des tonnes d’armement et de matériel américains neufs, ainsi que des centaines de millions de dollars dans la Banque centrale de la ville. Après neuf mois de combats soutenus par une coalition internationale formée des plus grandes puissances du monde, ils viennent de reprendre une ville détruite, quasiment vidée de ses deux millions d’habitants.
Patrice Zehr
Aux terroristes de Daech et Boko Haram en Algérie en Irak en Syrie en Libye en Égypte en Nigeria en Cameroun en Mali et dans le monde de poser leurs armes de se convertir a l’islam et d’appliquer le Coran a 100% le 30.7.2017 pour éviter la mort par balles et bombardement et pour éviter l’enfer.