La réunion ministérielle préparatoire au Sommet africain sur les engrais et la santé des sols, prévu jeudi, a ouvert ses travaux mardi à Nairobi avec la participation du Maroc.
Le Royaume est représenté à cette réunion des ministres africains de l’Agriculture, qui se tient en prélude du Sommet, par le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki, qui conduit une importante délégation qui comprend notamment l’Ambassadeur Représentant Permanent du Maroc auprès de l’Union africaine (UA) et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi.
Organisé par l’UA et le gouvernement kényan, le Sommet réunira jeudi des chefs d’État africains, de hauts responsables gouvernementaux, des acteurs du secteur privé et des représentants d’organisations de la société civile.
Il ambitionne de souligner le rôle crucial des engrais et de la santé des sols dans la stimulation d’une croissance de l’agriculture africaine durable et favorable aux populations pauvres.
L’événement de trois jours devra déboucher sur l’adoption d’un Plan d’action décennal qui fournirait des recommandations concrètes sur les mesures à prendre par les dirigeants et les différents intervenants africains au cours des dix prochaines années.
Ce Plan d’action devra orienter les nouvelles politiques et les investissements futurs visant à permettre aux agriculteurs de contribuer à la restauration de la santé des sols et au développement du rendement et de la rentabilité des engrais.
Outre le Plan d’action décennal, les participants à ce Sommet devraient adopter la Déclaration de Nairobi sur les engrais et la santé des sols, ainsi que le cadre de l’Initiative des sols pour l’Afrique.
Le Sommet permettra d’établir un examen complet de l’état de santé des sols en Afrique et proposera des solutions pour réajuster les stratégies déployées afin de stimuler la productivité des sols, pour des rendements plus élevés et plus durables, au service du citoyen africain.
Prennent part également à cet événement des représentants d’organisations d’agriculteurs et d’agences de développement, des ONG, des universitaires et experts, ainsi que des représentations des principales organisations donatrices.
LR/MAP