Entretien avec Anouar Benazzouz, Directeur général d’ADM
Que vous inspire aujourd’hui la célébration du 25ème anniversaire de la Société des Autoroutes du Maroc (ADM) sous le thème de «25 ans d’aménagement et d’engagement»?
C’est une cérémonie de fierté, d’un Maroc qui a réussi à créer 1.511 km d’autoroutes sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI. Il s’agit là d’une vision de feu SM Hassan II qui a été continuée par SM le Roi Mohammed VI.
On a beaucoup fait l’éloge lors de cette cérémonie des entreprises marocaines qui ont réalisé nombre de ces chantiers. Qu’en dites-vous personnellement?
Nous sommes fiers effectivement des entreprises marocaines, des bureaux d’études et des laboratoires.
Et les bailleurs de Fonds?
Nous en sommes également fiers, parce qu’ils nous ont soutenus, fait confiance et nous soutiennent pour les 1.800 km.
Quel défi futur dans ce grand chantier que sont les autoroutes au Maroc?
Le grand défi est de satisfaire les usagers, améliorer le service, être à l’écoute et développer l’expansion du réseau.
Et la sécurité routière?
C’est un élément capital, bien que nous soyons trois fois plus sûrs. Nous considérons que ce n’est pas suffisant. La vie humaine est tellement chère que nous ne serons jamais totalement satisfaits quoi que nous réalisions.
Quelle est votre grande réalisation, celle qui vous a procuré le maximum de satisfaction?
Notre grande réalisation, ce sont les 1.511 km en 25 ans. Je crois que c’est un chiffre extraordinaire. Le réseau a fait une croissance considérable.
Et les ressources humaines d’ADM?
Elles restent une fierté. Ce sont des jeunes, sortis de l’école et qui ont aujourd’hui accumulé 15, 17 ou 20 ans d’expérience dans le domaine autoroutier. Ça demeure une fierté pour nous tous.
Il reste cependant beaucoup à faire…
Il restera toujours beaucoup à faire. Nous ne sommes jamais satisfaits, voulant toujours faire mieux et nous dépasser.
Votre ambition?
Encore une fois et au risque de me répéter, satisfaire les usagers, ceux qui nous font confiance.
Interview réalisée par Mohammed Nafaa