Une nouvelle procédure de gestion des marchandises en souffrance a été instaurée récemment au port de Casablanca, indique l’Association professionnelle des agents maritimes, consignataires de navires et courtiers d’affrètement du Maroc (APRAM).
Cette procédure, qui sera dans une seconde phase généralisée aux autres ports du Royaume, apporte une solution pérenne et proactive à la problématique et permet de traiter les marchandises en souffrance dans des délais précis et convenus, explique l’APRAM dans un communiqué.
Fruit du travail d’une équipe, qui a été désignée pour réfléchir et concevoir les process optimaux permettant d’améliorer de manière significative la gestion des marchandises en souffrance, cette procédure permet ainsi de réduire considérablement le délai de séjour de ces marchandises dans l’enceinte portuaire, ajoute la même source.
Le travail de cette équipe a été validé par le Directeur général de l’ADII, Nabyl Lakhdar et le Président de l’APRAM, Aziz Mantrach, fait savoir le communiqué, notant que la réussite de cette initiative repose sur l’adhésion inconditionnelle de l’ensemble des intervenants portuaires publics et privés.
Dans le cadre du partenariat Douane-APRAM, les deux institutions ont créé un espace de réflexion qui vise à proposer des solutions aux problématiques et attentes de tous les opérateurs.
Les marchandises en souffrance sont des marchandises diverses et généralement conteneurisées abandonnées au port par les réceptionnaires. Elles ont constitué et continuent de constituer une problématique récurrente pour toute la communauté portuaire dans la mesure où elles nuisent à la sécurité du port, à l’optimisation de ses espaces et à son image, génèrent des frais onéreux de magasinage et de surestaries et impactent négativement les taux de fret pour les importations marocaines.
LR/MAP