Après les barrages hydroélectriques, les centrales thermiques et les éoliennes, la Chine exporte sa technologie nucléaire en Afrique. Le Kenya a signé un accord avec Pékin dans le cadre de son projet de centrale nucléaire.
L’objectif est de lancer la première centrale kényane avec une capacité de 1.000 mégawatts à l’horizon 2025 et faire de l’électricité nucléaire «une composante fondamentale de la production d’énergie du pays», selon le Kenya Nuclear Electricity Board (KNEB).
Pékin n’en est pas à son premier partenariat en Afrique. Le 7 novembre 2014, la Chine et l’Afrique du Sud signaient un accord de coopération dans le nucléaire civil susceptible d’ouvrir des opportunités à la technologie chinoise. L’Afrique du Sud prévoit en effet d’acheter six à huit nouveaux réacteurs (9.600 mégawatts au total) en vue d’accroître sa capacité de production d’électricité. Son choix n’est pas encore arrêté et la Chine est en compétition avec la France, la Russie, la Corée du Sud et les Etats-Unis.
Mais Pékin a plus d’une carte dans son jeu. D’abord, comme toujours dans ce type de partenariat en Afrique, elle amène le financement. Une centrale coûte très chère et le seul contrat sud-africain est estimé à 45 milliards de dollars. Pretoria est en récession et l’argument du financement va peser très lourd dans la balance, d’autant que la technologie chinoise est beaucoup moins chère que les autres…. Est-elle aussi sûre? Vaste question!