L’avocat Olivier Baratelli, mandaté par le Maroc pour déposer plainte contre Amnesty International et Forbbiden Stories, a affirmé de manière catégorique, jeudi soir sur la chaîne BFM TV, que “le Maroc n’a jamais eu de liens contractuels ou commerciaux avec la société NSO“, fournisseur du logiciel espion Pegasus.
“Le Maroc n’a jamais fait appel à la société NSO et n’a jamais utilisé le logiciel Pegasus“, a-t-il martelé.
Et de souligner que les “deux ONG sont aujourd’hui au pied du mur”, indiquant qu’elles ont dix jours, selon la loi 1881 sur la liberté de presse, pour fournir les preuves qu’”elles ont ou qu’elles n’ont pas”.
“La justice française est saisie. Un compte à rebours judiciaire vient de commencer“, a-t-il déclaré sur BFM TV.
“Le Royaume du Maroc m’a chargé d’une réponse judicaire claire, limpide , directe, efficace pour contrecarrer ces rumeurs qui sont naturellement, totalement infondées”, a dit Me Baratelli. Car pour l’avocat, “c’est ubuesque d’imaginer que le Maroc ait pu placer sur écoute ou entendre ou infecter un téléphone comme celui du chef de l’Etat français”.
“Le Maroc nie catégoriquement les allégations malveillantes dont il fait l’objet et le Maroc est en mesure d’affirmer clairement, afin de couper court à cette rumeur délétère qui se propage sur les médias, qu’il n’a jamais fait appel à NSO”, la société israélienne qui fournit le logiciel Pegasus
“Il n’y a aucune preuve matérielle”, a-t-il répété.
LR/BFMTV