André Grimblatt, docteur en sciences de la Communication à l’Université Paris-Sorbonne s’est insurgé, lundi à New York, contre les violations caractérisées des droits de l’homme auxquelles se livre le groupe séparatiste armé du “polisario” dans les camps de Tindouf (Sud-Ouest de l’Algérie).
“Ce groupe armé (le polisario) perpètre des violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf et sème l’instabilité dans la région”, a dénoncé l’expert français devant la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, relevant que ces milices s’adonnent aussi à l’embrigadement et l’endoctrinement des enfants, outre le détournement des aides humanitaires destinées aux populations séquestrées des camps.
Il a également souligné que le “polisario”, isolé de la population sahraouie, “persiste à agir avec un comportement et un refus des négociations qui l’apparente précisément à ce que nous convenons d’appeler un groupe terroriste, non seulement par ses agissements, mais aussi par sa négative à toute conversation pacifique”.
Pour surmonter cette impasse, M. Grimblatt a souligné que la seule issue pour trouver une solution définitive au différend régional autour du Sahara marocain n’est autre que l’initiative d’autonomie.
“Le plan d’autonomie s’avère comme une solution politique durable et acceptable. Ce plan constitue l’unique base pour une solution juste et durable”, a-t-il insisté, rappelant que l’initiative a fait l’objet de consultations à tous les niveaux de la nation marocaine, ainsi qu’avec la population et les élus du Sahara” et elle est considérée par le Conseil de sécurité et un nombre important de pays et gouvernements comme “sérieuse, crédible et réaliste”.
LR/MAP