Le Premier ministre israélien s’est dit «prêt à reprendre immédiatement des négociations de paix directes, sans aucune condition préalable».
«Malheureusement, le président palestinien Mahmoud Abbas n’est pas disposé à le faire, j’espère qu’il va changer d’avis», a-t-il ajouté.
Le processus de paix est totalement gelé depuis l’échec d’une médiation américaine en avril 2014.
«Je reste attaché à la vision de deux Etats pour deux peuples», a assuré M. Netanyahu, évoquant «un Etat palestinien démilitarisé (qui) reconnaîtrait un Etat juif».
La solution à deux Etats, prônée par la communauté internationale, apparaît de plus en plus inatteignable, compte tenu de l’impasse diplomatique dans laquelle se trouve le conflit israélo-palestinien et de la situation sur le terrain. M. Netanyahu a aussi demandé à M. Abbas «d’arrêter de répandre des mensonges sur les intentions d’Israël» à propos de l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, théâtre d’affrontements récents.
«Israël s’est pleinement engagé à respecter le statu quo (…). Israël respectera toujours les lieux saints de tous», a-t-il affirmé.
Il reste donc dans sa logique, malgré les derniers événements qui contredisent assez largement son analyse.
Patrice Zehr