L’artiste marocain et président de la Fondation nationale des Musées du Maroc (FNM), Mehdi Qotbi, a été élevé par le président français, Emmanuel Macron, à la dignité de Grand Officier de l’Ordre National du Mérite, l’une des plus hautes distinctions de la République française, lors d’une cérémonie organisée, jeudi soir, au Palais de l’Elysée.
S’adressant au récipiendaire, le chef de l’État français a indiqué que Mehdi Qotbi est “un artiste d’exception” et un “bâtisseur de ponts entre les pays et les hommes”.
‘’M. Qotbi est l’un des chasseurs d’art et de talents’’, a dit encore le président français.
“Vous ne cessez de créer, d’exposer, d’enseigner les arts plastiques, de croiser la route des personnalités qui vous inspirent et que vous inspirez”, a-t-il lancé à l’endroit de M. Qotbi.
Qualifiant l’artiste de ‘’l’un des traits d’union entre le Maroc et la France’’, M. Macron a souligné que M. Qotbi est “de ceux qui font vivre au quotidien ce lien fraternel singulier indestructible qui unit nos deux pays”.
“Cette distinction m’honore parce qu’elle rend hommage, au-delà de ma personne, au merveilleux travail d’équipe accompli par la Fondation nationale des musées qui, sous la Conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et au grand soutien et intérêt que notre Souverain porte à la culture et aux arts, a réalisé de grandes expositions inédites nationales et internationales et contribue à préserver et à faire connaitre notre riche patrimoine multiculturel dans le monde”, a affirmé, à cette occasion, M. Qotbi, dans une déclaration à la MAP.
Fait Chevalier de la Légion d’honneur par l’ancien président français Jacques Chirac en 2000, puis Officier de la Légion d’honneur par son successeur Nicolas Sarkozy, l’artiste marocain a été élevé à la dignité de Commandeur de la légion d’honneur en 2016 par le président François Hollande.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence notamment du ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, du président de l’Institut du monde arabe (IMA), Jack Lang, et de plusieurs personnalités du monde de la diplomatie, de la culture et des arts.
LR/MAP