Conformément aux orientations de SM le Roi Mohammed VI, le gouvernement a mis en place un programme d’urgence pour faire face au problème de pénurie d’eau.
Ce programme vise en premier lieu, selon le chef de gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, à assurer l’approvisionnement en eau potable des zones dépendant principalement de sources d’eaux vulnérables et à garantir l’irrigation des arbres fruitiers. Intervenant lundi 27 novembre 2017, dans la cadre de la séance mensuelle des questions orales à la Chambre des représentants, El Othmani a souligné: «Le Comité ministériel de l’eau a tenu une réunion le 18 octobre 2017, durant laquelle il a été décidé de créer un comité technique qui, dans le cadre d’un partenariat entre les institutions et les départements concernés, préparera un programme de priorités pour l’approvisionnement en eau potable et en eau d’irrigation».
Pour une meilleure gestion des ressources hydriques
Le chef de l’Exécutif a ajouté que le comité ministériel a également proposé un programme d’urgence qui comprend, notamment, l’intensification de l’exploration des eaux souterraines, l’économie d’eau et la gestion des ressources hydriques disponibles au niveau national, en plus de l’approvisionnement des arbres fruitiers en eau potable et d’irrigation par le biais de camions-citernes, l’augmentation de la production d’eau potable dans certains centres ruraux et péri-urbains et l’établissement de points de distribution d’eau pour l’abreuvement du cheptel, outre la mise à niveau et l’entretien des canaux d’irrigation de petite et moyenne tailles, a ajouté le chef de gouvernement. Selon Saâd-Eddine El Othmani, il est primordial d’accélérer les investissements dans le secteur de l’eau, en proposant des solutions innovantes et structurelles dans ce domaine, notamment pour les bassins les plus touchés par le déficit hydrique et ce, durant la période 2018-2025.
Lors de son intervention, dans le cadre de la séance mensuelle des questions orales à la Chambre des représentants, le chef de gouvernement a également évoqué l’adoption d’un Plan national de l’eau et la mise en œuvre des programmes y afférents, ainsi que la construction de 25 barrages à l’horizon 2021, afin de répondre aux besoins pressants en eau potable, surtout dans les zones rurales.
L’ensemble de ces mesures, basées sur la diversification des sources d’approvisionnement en eau, vont permettre au Royaume, comme l’a expliqué El Othmani, de réduire l’impact des changements climatiques qui se traduisent, entre autres, par des cycles de sécheresse devenus de plus en plus longs.
ML