Le site historique du Machu Picchu, principal attraction touristique au Pérou, n’ouvrira pas le 1er juillet comme le gouvernement l’avait annoncé, a indiqué dimanche la presse locale, citant les autorités locales.
La réouverture de la citadelle inca a été retardée à cause de retards dans la mise en oeuvre des mesures de sécurité sanitaire et de la crainte des populations alentours d’une contagion du nouveau coronavirus, précise la presse.
L’Unité de gestion de Machu Picchu (UGM) a pris cette décision sur la base des rapports des autorités de la région de Cusco, où se trouve le Machu Picchu.
« Il n’ouvrira pas le 1er juillet », a déclaré le maire du district du Machu Picchu, Darwin Baca, membre de l’UGM, cité par les médias.
De son côté, le gouverneur régional de Cusco, Jean Paul Benavente, a indiqué que le gouvernement péruvien devait encore approuver certains protocoles de réouverture, ajoutant qu' »il n’y a pas de date officielle pour la réouverture du Machu Picchu ».
La semaine dernière, le gouvernement péruvien avait annoncé son intention de rouvrir le site en juillet, en limitant le nombre des visiteurs à 675 par jour.
Le sanctuaire du Machu Picchu, situé à 80 km au nord-ouest de la ville de Cusco, a été découvert en 1911 par l’explorateur américain Hiram Bingham et est inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité depuis 1983.
La citadelle en pierre, dont le nom signifie « Vieille Montagne » en langue quechua, a été édifiée sous le règne de l’empereur Pachacutec (1438-1471). Elle est située au cœur d’une réserve naturelle de plus de 35.000 hectares.
LR