L’Homme est hanté, depuis la nuit des temps, par son corps, sa taille, et les dimensions de ses organes. Tête, jambes, bras, torse et poitrine, hanches… Enfin, toutes les parties du corps qui, à la moindre disproportion, deviendraient sujet de moquerie: «P’tite tête», «Nez de concombre», «Fesses Culotte de cheval», etc.
Voilà pourquoi on a de tout temps fait attention à tout cela. Mais il est des organes qui peuvent être cachés. Ceux-là, même en cas de déformation, voire de malformation, outre le préjudice moral qu’ils portent à leur «porteur», ne suscitent pas un grand intérêt du fait qu’il est seul, ou presque à les voir!
Seul, non. Sinon comment expliquer cette trouvaille contenue dans une étude menée par l’hôpital universitaire de Padoue (Italie) qui précise justement que la taille du pénis aurait diminué de 10% en 60 ans?
La longueur moyenne du pénis, précise ainsi l’étude, est passée de 9,7cm en 1948 à 8,9cm en 2012 et ce, à cause notamment des changements environnementaux qui perturbent le système endocrinien.
En effet, si chez les femmes le bisphénol «A», les pesticides et autres perturbateurs accélèrent la puberté et stimulent le développement mammaire, il semble qu’ils provoquent l’effet inverse chez les hommes. «Les proportions du corps humain sont déterminées par le système endocrinien et en particulier les hormones produites dans les gonades (la testostérone chez l’homme), c’est-à-dire dans les testicules, explique le Professeur en charge de l’étude. Nous nous sommes demandé ce qui pouvait influencer la structure de ces hormones: l’hypothèse la plus probable est que des changements dans notre environnement influencent le système endocrinien».
Autre facteur d’explication: le surpoids qui touche 18% de la population étudiée. «L’obésité influence négativement la production d’hormones à l’adolescence», assure encore ce professeur. La longueur du pénis est inversement proportionnelle au surpoids. «Mais heureusement, ce n’est pas la taille qui compte… Enfin, il paraît». Et dire qu’il s’agit d’un organe caché! Décidément, avec ces scientifiques, on ne sait plus où ira le monde!