Trois questions à Amina Benkhadra, Directrice générale de l’ONHYM, à propos de découvertes d’hydrocarbures au Maroc et ses réponses…
«Il faut continuer de forer beaucoup»
Amina Benkhadra ne désarme pas. Pour pouvoir parler, dans le futur, de découverte de l’or noir au Maroc, sa recette consiste à multiplier les investissements et les forages.
La grande question qui perdure: y a-t-il du pétrole au Maroc?
Comme nous l’avons souvent répété, le Maroc a des bassins sédimentaires importants avec du potentiel, qui sont, malgré les grands efforts fournis depuis plusieurs années et l’augmentation des investissements et du nombre de puits, inexplorés. Il faut donc en creuser davantage.
Il vous faut poursuivre vos efforts pour voir le pétrole jaillir?
Absolument. Les opérateurs et l’ONHYM travaillent sur l’ensemble de ces permis dans plusieurs régions, en on-shore et en off-shore. Il faut qu’on poursuive notre action avec détermination et une perspective d’augmentation du nombre des forages pour qu’on puisse parler de découverte dans le futur.
Vous continuerez donc de forer…
Justement, il faut continuer de forer beaucoup et c’est notre démarche aujourd’hui de pouvoir maximiser les investissements et les forages.
Propos recueillis par Mohammed Nafaa