Toute une journée où experts nationaux et internationaux étaient face à la presse, pour comprendre les concepts liés à la recherche du pétrole, notamment au Maroc. C’est l’initiative qu’a prise l’Onhym…
Pour informer l’opinion nationale de l’évolution des enjeux et présenter l’état d’avancement de la recherche pétrolière au Maroc, l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) a réuni la presse pour une journée d’information à Rabat sur le thème «Concepts clés de l’exploration des hydrocarbures». Au menu, des exposés d’experts nationaux et internationaux sur l’analyse de risque, les enjeux de l’exploration, la problématique des réserves et la prise de décision aux divers stades du projet pétrole-gaz: énergie, économie et géopolitique, hydrocarbures, risques politiques, printemps arabes, sanctions contre l’Iran, crise russo-ukrainienne…
Intervenant sur le thème «Les fondamentaux de l’exploration- La production pétrolière», Maurice C. Duval, de l’Institut français du pétrole, a décortiqué les principales phases de la vie d’un champ de pétrole qui, a-t-il expliqué, commence par la reconnaissance, puis l’exploration, ce qui prend parfois plusieurs années avant d’arriver à des résultats positifs et jusqu’à la décision de développer. C’est là qu’on arrive à la phase production. L’expert français a précisé: «Il faut évaluer de façon quantitative les chances de succès». Il y a une grande incertitude qui se poursuit jusqu’à la fin du processus. Pour cela, Maurice Duval a fermement conseillé la persévérance. «Ça paie», a-t-il insisté, ajoutant qu’il faudrait aussi avoir le goût du risque. Mais on ne peut, a-t-il encore dit, jeter de l’argent si on n’a pas un bon pourcentage de réussite.
Un processus de longue haleine
Après avoir rappelé la longue tradition minière du Maroc avec une intense activité, du 9ème au 13ème siècles, dans les minerais de l’or, de l’argent, du plomb et du cuivre, Mohamed Nahim, de l’ONHYM, a expliqué le cycle de prospection du pétrole; un processus, a-t-il dit, de longue haleine, de persévérance et de risques. Il faut y croire et rêver.
S’agissant des informations ou rumeurs qui ont circulé sur la découverte du pétrole au Maroc, Mohamed Nahim a été catégorique: «Il n’y a pas encore de pétrole au Maroc, mais nous sommes en phase d’exploration». Et d’expliquer: «Si on ne présente pas un portefeuille consistant, cinq ou six puits forés, il est difficile d’espérer voir débarquer chez nous des sociétés et prestataires internationaux avec leur matériel de forage». Le Maroc, a-t-il expliqué, n’a pas les moyens d’explorer. Aussi l’ONHYM fait-il de la promotion et est présent dans de nombreuses manifestations internationales.
Le Maroc a connu quatre phases de forage, la première en 1912-1957 au nord du Royaume. Les phases suivantes ont connu deux faits saillants: la mise en place d’une nouvelle stratégie et la création de l’ONHYM. La 4ème phase, elle, a enregistré 56 forages d’exploration, dont 47 en offshore, ainsi que 77% des puits forés dans le bassin du Gharb. Les forages coûtent très cher. Ils ont coûté 2 milliards de dirhams en 2013.
Last, but not least, Amina Benkhadra, Directrice générale de l’ONHYM prêche tout autant le réalisme et la persévérance. «Le Maroc a des bassins sédimentaires qui présentent un potentiel… C’est le forage qui, en fin compte, dira s’il y a ou non du pétrole. Il y a donc un potentiel qui nécessite d’accroître le forage, le défi étant de maintenir le niveau d’investissement, de continuer d’intéresser les sociétés pétrolières géantes ou juniors et de maintenir l’effort d’exploration. Celles-ci (les sociétés) viennent au Maroc parce qu’elles estiment qu’il y a un espoir. Nous continuerons d’explorer et de forer», a souligné Amina Benkhadra, déterminée.
Le mot persévérance a été le leitmotiv de tous les intervenants lors cette journée d’information. «L’exploration, a dit Maurice Duval, est un travail dur mais aussi un art. Une bonne prise n’est jamais le fruit d’une coïncidence, mais n’abandonnez jamais».
Mohammed Nafaa
Le pétrole et le gaz est bien réel au Maroc et bien exploité depuis un moment mais les autorités ne veulent pas dévoiler la vérité peur que le peuple marocain dans 70% pauvrent qui rêvent l’eldorado marocain et profiter de cette fameuse richesse qui va être partage avec la famille royal et quelques mafieux du gouvernement je pense le Maroc sons petrole reste stable mieux qu’une richesse avec un printemps nouveau
mlih.. on est la pour rever