Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est dit vendredi « encouragé par les résultats préliminaires des essais cliniques publiés cette semaine » par les laboratoires Pfizer et BioNTech qui avaient fait état d’un vaccin « efficace à 90% » contre le Covid-19.
« Il ne fait aucun doute qu’un vaccin sera un outil essentiel pour contrôler la pandémie, et nous sommes encouragés par les résultats préliminaires des essais cliniques publiés cette semaine », a déclaré M. Tedros à la clôture de l’assemblée mondiale de la santé.
Les laboratoires américain Pfizer et allemand BioNTech ont fait état lundi d’un vaccin « efficace à 90% » contre le Covid-19, selon les résultats préliminaires d’un essai encore en cours.
« Jamais dans l’histoire, la recherche sur les vaccins n’a progressé aussi rapidement », a souligné le directeur général de l’OMS.
« Nous devons faire preuve de la même urgence et du même esprit d’innovation pour faire en sorte que tous les pays bénéficient de cette avancée scientifique », a-t-il ajouté.
La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 1,28 millions de morts et plus de 52 millions cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l’épidémie, dont au moins 33,5 millions sont aujourd’hui considérés comme guéris.
Dr. Tedros a indiqué vendredi que la pandémie a montré l’urgence de mettre en place un « système mondial de partage des agents pathogènes et d’échantillons cliniques, afin de faciliter le développement rapide » de traitements, vaccins et autres thérapies, qui seraient ainsi érigés en tant que « biens publics mondiaux ».
Le chef de l’OMS a souligné qu’un tel « système ne peut pas être basé sur des accords bilatéraux, et sa négociation ne peut pas prendre des années ».
« Nous proposons une nouvelle approche qui inclurait un dépôt » d’agents pathogènes « hébergés par l’OMS dans une installation suisse sécurisée », a-t-il avancé.
Il a ajouté que le partage des agents pathogène et autres échantillons cliniques – que l’OMS pourrait faciliter – se ferait toutefois sur une base « volontaire » et selon certains critères à établir
LR/MAP