Le «New Zealand Superfund», Caisse de pensions néo-zélandaise, n’est pas tenue de revoir ses investissements au Sahara marocain, notamment dans le domaine des phosphates.
C’est ainsi qu’on peut résumer le verdict prononcé par la Cour Suprême de Nouvelle-Zélande, lundi 15 mars 2021. En prenant une telle décision, la Haute Cour néo-zélandaise a clairement débouté le Polisario qui, malgré le soutien appuyé que lui apporte le régime algérien, essuie là une nouvelle défaite face au Maroc.
En toute indépendance, la justice Néo-Zélandaise a affirmé que «l’autorité décisionnelle» du Fonds néo-zélandais en matière d’investissement, lui est conférée en vertu de la loi», et que par conséquent, «il dispose d’un pouvoir discrétionnaire en la matière».
Dans le même ordre d’idée, la Cour Suprême d’Auckland a conclu qu’il n’est pas de son ressort d’intervenir ou interférer avec les décisions prises par le «New Zealand Superfund».
Cette affaire, remonte à mars 2020, en pleine pandémie due au nouveau Coronavirus (Covid-19), quand les Polisariens ont engagé une action en justice devant la Haute Cour de Wellington, contre ladite Caisse de pensions, l’accusant d’investir dans «les phosphates extraits et importés de manière illégale», du Sahara.
Pour rappel, le New Zealand Superannuation Fund, est un instrument d’épargne du gouvernement néo-zélandais créé pour soutenir les pensions de retraite. Sa valeur estimée est supérieure à 44,5 milliards de dollars. Ce fonds est membre du Forum international des fonds souverains, et adhère aux «Principes de Santiago». Il s’agit d’un ensemble de bonnes pratiques concernant les fonds souverains, définies par le Fonds Monétaire International (FMI) lors d’une réunion tenue en 2008, dans la capitale chilienne.
LR