Ce plan, favorable à Israël auquel il accorde de nombreuses garanties et notamment un feu vert pour annexer les colonies, «ne passera pas» a rapidement réagi le Président palestinien Mahmoud Abbas.
«Il est impossible pour n’importe quel enfant, arabe ou palestinien, d’accepter de ne pas avoir Jérusalem» comme capitale d’un État palestinien, a déclaré le Président Abbas, pour signifier l’étendue, selon lui, du refus palestinien de voir Jérusalem devenir la capitale «indivisible» d’Israël, comme l’a proposé le Président américain. Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a formellement rejeté ce plan.
Avant même l’annonce du président Trump, le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, avait averti que ce plan pourrait conduire les Palestiniens vers une «nouvelle phase» de leur lutte. Pour le mouvement chiite libanais Hezbollah, cette proposition n’est qu’une «tentative d’éliminer les droits du peuple palestinien, historiques et légitimes».
Les dirigeants palestiniens ont annoncé qu’ils ne se rendraient pas à Bahreïn. Boycottant l’administration américaine depuis que Washington a reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël, fin 2017, ils ont fait savoir qu’ils étaient opposés à toute tentative visant à promouvoir «une normalisation économique de l’occupation israélienne de la Palestine», selon les termes employés par Saëb Erekat, le Secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
PZ