Universitaires, avocats, journalistes, et acteurs associatifs membres de la Plateforme internationale de défense et de soutien au Sahara marocain, ont dénoncé l’accueil de Brahim Ghali, chef du Polisario, par le gouvernement espagnol sur son territoire.
Les membres de la Plateforme, qui sont au nombre de 3.000 représentant 155 pays, ont rappelé que le dénommé Ghali est le chef d’un groupe armé séparatiste et terroriste dont la raison d’être est de porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc, pour servir l’agenda hégémonique de l’Algérie. Ils ont affirmé, en outre, que le transport du dénommé Ghali par un avion médicalisé algérien, avec un équipage algérien, et l’octroi d’un passeport diplomatique algérien sous le faux nom de Mohammed Benbattouch à cet individu, constituent de nouvelles preuves de la responsabilité de l’Algérie dans le différend régional sur le Sahara.
Imprescriptibilité des crimes contre l’humanité
Les membres de la Plateforme a rappelé que Ghali fait l’objet de poursuites par la justice espagnole pour des crimes contre l’humanité commis dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien, et qu’un mandat d’arrêt a été émis à son encontre par les autorités espagnoles en 2008. La poursuite des individus coupables de crimes contre l’humanité est une norme péremptoire du droit international, dont aucune dérogation n’est permise, ont-ils rappelé. Enfin, les membres de ladite plateforme, ont exhorté les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies (ONU), et de l’Union Européenne, à prêter leur concours aux poursuites judiciaires dont fait l’objet Brahim Ghali, réitérant leur appel à la communauté internationale de mettre fin à la situation de non droit qui prévaut dans les camps de Tindouf, du fait de la délégation illégale d’autorité par l’Algérie au Polisario, au mépris du droit international humanitaire.
Sit-in en Andalousie
Brahim Ghali doit payer pour ses crimes
Des représentants d’associations marocaines de la région andalouse ont appelé la justice espagnole à procéder à l’arrestation du dénommé Brahim Ghali, chef des milices séparatistes du Polisario, admis dans un hôpital espagnol sous une fausse identité algérienne. Lors d’un sit in devant le siège de la délégation du gouvernement en Andalousie, lundi 26 avril 2021, les manifestants soutenus par des Espagnols, ont exprimé leur désapprobation de la décision de l’Espagne d’héberger, dans des conditions illégales le dénommé Brahim Ghali, recherché et poursuivi par la justice européenne pour des crimes contre l’humanité et des actes terroristes. Brandissant des banderoles qui traduisent ce malaise et exhortant le pouvoir judiciaire espagnol à mettre sa machine en branle pour réactiver le mandat d’arrêt émis à l’encontre du dénommé Brahim Ghali en 2016, les représentants associatifs ont été unanimes à déplorer l’attitude condamnable du gouvernement espagnol qui va à l’encontre de l’esprit des relations de coopération, de partenariat et de voisinage entre les deux pays.