Les crédits alloués à l’Education nationale et le préscolaire (hors crédits d’engagement) au titre de l’exercice 2022 s’élèvent à 62,45 milliards de dirhams (MMDH), en croissance de 6,1% par rapport à 2021, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa.
Ces crédits se répartissent sur le fonctionnement (55,92 MMDH), ainsi que sur l’investissement avec des crédits de paiement de près de 6,53 MMDH, précise M. Benmoussa qui présentait un exposé sur le projet du budget sectoriel du ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports de l’année 2022 à la Commission de l’éducation, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants.
Les crédits d’engagement (2023 et au-delà) au titre de l’investissement sont, quant à eux, fixés à 5,068 MMDH, en augmentation de 50,16% par rapport à l’exercice 2021, a-t-il fait savoir.
D’après le ministre, le financement des projets émanant des dispositions de la loi-cadre n°51.17 relative au système d’éducation de formation et de recherche scientifique. Il s’agit de trois domaines (“l’équité et l’égalité des chances”, “l’amélioration de la qualité de l’éducation et de la formation” et “la gouvernance et la mobilisation”) qui se déclinent en 18 projets.
Concernant les subventions allouées aux académies régionales au titre de l’exercice 2022, elles se situent à plus de 25,56 MMDH, incluant l’investissement (4,75 MMDH de crédits d’engagement et 4,85 MMDH de crédits paiement), les cadres des académies (11,1 MMDH) et le matériel et autres dépenses (4,86 MMDH).
Parallèlement, M. Benmoussa a passé en revue l’évolution des indicateurs relatifs à l’Education durant les périodes 2018-19, 2019-20 et 2020-21, se félicitant des réalisations en matière de la mise en œuvre du projet de l’enseignement préscolaire, à travers notamment l’augmentation du nombre des classes et l’amélioration de la qualité, ainsi qu’en termes de la généralisation de l’enseignement primaire, en particulier au milieu rural.
Et d’ajouter que la lutte contre le décrochage scolaire constitue l’une des premières préoccupations du ministère, ce qui nécessite des efforts concertés de la part de l’ensemble des départements concernés. Le ministre a, dans ce sens, noté que le taux de décrochage devrait enregistrer un repli au cours de cette année scolaire, pour se situer à 2,1% pour l’enseignement primaire, 8% pour l’enseignement secondaire collégial et 7% pour l’enseignement secondaire qualifiant.
LR/MAP