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Le cactus constitue une des cultures phares développées au niveau de la province de Rhamna, dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV). C’est ce qui ressort d’une Journée d’études sur le cactus et les cultures alternatives, tenue à Benguerir sous le thème: «Une agriculture durable pour l’adaptation aux changements climatiques». Cette culture couvre près de 50.000 ha, soit le tiers de la superficie plantée au niveau national, avec un objectif de son extension à 80.000 ha. Cet effort a été renforcé par la mise en place de 12 unités de valorisation et la création de 66 organisations professionnelles.
La province de Rhamna se caractérise par un climat aride et une pluviométrie faible ne dépassant pas 230 mm par an, ainsi que par un système de production agricole très peu diversifié, dominé par une agriculture pluviale qui repose essentiellement sur la céréaliculture et l’élevage extensif. Il est ainsi nécessaire de recourir aux autres cultures à forte valeur ajoutée qui s’adaptent aux conditions pédoclimatiques de la région, notamment le cumin, le quinoa et l’aloe vera.
A noter que cette province a connu, dans le cadre du PMV, la plantation de plus de 49.000 ha de cactus, 1.000 ha de cumin et de certaines cultures alternatives, notamment le quinoa et les plantes médicinales et aromatiques. En outre, dans le cadre des plans d’action agricoles régionaux relatifs aux zones arides et montagneuses, le ministère de l’Agriculture a donné la priorité à la programmation des projets d’appui du pilier II du PMV, portant sur les cultures qui s’adaptent aux conditions d’aridité et de pénurie d’eau au niveau de ces régions, à savoir la plantation de cactus, d’oliviers, d’amandiers et de figuiers.
Hamid Dades
