A l’occasion du 43ème anniversaire d’un prétendu soulèvement de Zoumla (un quartier de Laâyoune), Mohamed Abdelaziz était en compagnie de dignitaires du DRS algérien, quand la salle dans laquelle il se trouvait a été prise d’assaut par de jeunes Sahraouis appartenant à l’Association interdite «Démocratie et justice».
Ces jeunes ont défoncé la porte de cette salle où festoyait Abdelaziz. Ils scandaient des slogans et brandissaient des panneaux sur lesquels était écrit en arabe «Dégage!».
Mohamed Abdelaziz a fui les lieux, sous la protection de gardes du corps, par une porte dérobée.
Il s’est aussitôt engouffré dans son véhicule pour regagner Tindouf où il se serait réfugié chez son beau-père, ancien maire algérien de Tindouf.
Le même message «Dégage!» a été peint à même le sol à l’entrée du camp de Rabouni, siège du Polisario, pour que l’intéressé puisse le lire…
Ces jeunes sahraouis dénonçaient, entre autres, la falsification des résultats du 13ème congrès du Polisario qui ont abouti à la reconduction de Mohamed Abdelaziz, pour la 11ème fois d’affilée, comme éternel président du mouvement.
Ces événements ont coïncidé avec l’annonce de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, dans un entretien téléphonique avec la chaîne régionale de télévision de Laâyoune, affirmant que, suite aux interventions de différents amis et parents l’implorant de mettre fin à la grève de la faim qu’il avait observée pendant plus d’un mois et qui risquait de lui être fatale, il a décidé de la suspendre.
Mustapha Salma a cependant affirmé qu’il allait poursuivre son sit-in devant les bureaux du HCR à Nouakchott, jusqu’à ce qu’il soit donné suite à sa revendication de retrouver sa famille dont il est séparé arbitrairement depuis plus de deux ans.