La vision du gouvernement quant à l’avenir des zones sinistrées par le séisme d’Al Haouz est d’en faire des territoires équilibrés et attractifs, a indiqué le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki.
“Notre espoir et notre vision est d’atteindre un territoire équilibré où il y a une résorption des déficits sociaux et des disparités économiques, et attractif, qui jouit de toutes les conditions de vie nécessaires pour un développement humain”, a souligné M. Sadiki dans un entretien accordé au quotidien “L’Opinion”.
“Tout l’espoir est de faire émerger, dans ces territoires touchés par le séisme, une classe moyenne rurale”, a-t-il ajouté.
Pour y arriver, et pour rendre ce territoire attractif pour les jeunes, pour la valorisation du travail et des efforts des femmes, le ministre a insisté sur la nécessité de se baser sur les nouvelles technologies, et évidemment sur la recherche et sur la science.
Selon lui, le Royaume a opéré des avancées extrêmement importantes en termes de recherches et de nouvelles technologies. L’agriculture est un secteur où les nouvelles technologies, notamment celles basées sur le numérique, ont atteint une grande échelle dans le secteur, a-t-il estimé.
M. Sadiki a par ailleurs mis l’accent sur le programme lancé par SM le Roi Mohammed VI, qui se veut une Vision Royale globale de l’aménagement du territoire et de développement économique de ces territoires très particuliers regorgeant de nombreux potentialités et atouts.
Et de poursuivre que toute l’intelligence de ce programme est de valoriser les atouts et les potentialités locales, de manière intelligente, et de réduire les contraintes.
Évoquant les mesures prévues par son Département, pour venir en aide aux personnes qui ont perdu leurs sources de revenus, M. Sadiki a fait savoir que sur le court terme, le but est de remplacer mais aussi de renforcer le cheptel, qui constitue l’activité essentielle des populations locales, déplorant, dans ce sens, l’ampleur des pertes.
Il s’agit, en outre, de la valorisation des produits du terroir qui constitue une action urgente, a-t-il ajouté, expliquant que les infrastructures y afférentes doivent être remplacées rapidement. Il a, de même, évoqué les problèmes liés aux difficultés d’accès aux exploitations et les problèmes d’éboulement.
LR/MAP