La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a réuni son Conseil fédéral, vendredi 7 février, conformément à ses statuts qui prévoient une réunion de cette instance tous les 3 mois. Trois points essentiels y étaient inscrits à l’ordre du jour. L’élection d’un membre du bureau exécutif de la Fédération, en remplacement de Mohamed Jouahri qui a quitté le groupe Maroc soir (et qui représentait ce groupe au sein de la FMEJ). C’est le nouveau directeur du même groupe, Mohammed Haitami, qui prend la succession.
Deuxième point, l’acquisition par la Fédération d’un siège. Le Conseil a donné son aval à cette acquisition, saluant la bonne gestion financière de la FMEJ, financée pendant les deux dernières années uniquement par les cotisations de ses membres, afin de pouvoir économiser la totalité des subventions de l’Etat pour l’acquisition du siège.
Enfin, le Conseil a débattu du projet de loi concernant une mutuelle nationale des journalistes. Se félicitant des initiatives visant à améliorer la situation sociale des journalistes, le Conseil a déploré que la FMEJ n’ait pas été associée à l’élaboration de ce projet de loi, alors qu’elle est directement concernée par ce projet. Le Conseil fédéral de la FMEJ a estimé que «son implication dans l’élaboration de cette loi aurait permis de remédier à un certain nombre de faiblesses du projet, notamment le manque de précision de certaines de ses dispositions et l’exclusion de cette mutuelle du personnel non-journaliste travaillant dans la presse». Dans un communiqué rendu public à l’issue de sa réunion, le Conseil fédéral a fait savoir que la FMEJ adressera au Parlement, à travers la Commission ad-hoc et les groupes parlementaires, une demande d’audition.
Aux dernières nouvelles, les positions de la FMEJ ont été prises en considération au parlement. Mieux, après consultation du Secrétariat général du gouvernement, coup de théâtre, il est apparu que le projet ne pouvait légalement être présenté pour cause de nombreux vices de forme.
KB