Le long-métrage “Masood, Saida et Saadan” du réalisateur Brahim Chkiri a été projeté à Montréal, dans le cadre des 2èmes Journées du cinéma marocain organisées par l’Espace maroco-canadien de création et l’Association Jeunes talents.
Cette comédie marocaine a été diffusée dimanche en présence du consul général du Maroc, Fouad Kadmiri et des talentueux acteurs Aziz Dadas et Mohammed Khouyi, aux côtés d’un large public de la communauté marocaine.
Le film raconte l’histoire de Masood qui quitte la prison après plus de 15 ans d’incarcération suite à un malentendu. Parti à la recherche de son passé, il retrouve une ancienne amie qui lui confie la mission de retrouver sa fille Saida, qu’elle a abandonnée il y a plus de 25 ans chez une cousine dans la ville de Dakhla. Par un mélange de circonstances, Saida se retrouve en possession de la clé d’un coffre-fort rempli d’argent appartenant à un groupe mafieux. Elle se lance avec Masood et Saidan, un singe qui a avalé la fameuse clé, dans une course folle et pleine d’aventures à travers le pays fuyant le groupe mafieux et poursuivis par la police, mais également par les hommes d’un politicien.
Au cours de cette soirée, un hommage a été rendu à l’artiste Aziz Daddas qui s’est félicité devant une salle archi-comble de l’honneur et de l’accueil chaleureux qui lui ont été réservés par la communauté marocaine.
“Je me sens comblé de voir le nombre de personnes présentes ce soir et cette ambiance familiale digne d’un hommage des plus fastes”, a confié l’artiste à la MAP, notant l’attachement fort de la communauté marocaine à ses racines et à sa culture.
Depuis quatre ans, a-t-il relevé, je me suis lancé dans une formidable expérience à la rencontre des Marocains du monde dans différents pays comme l’Italie, la France et le Canada.
Selon lui, le succès remporté lors de telles tournées témoigne de l’affection que porte le public au film marocain, tout en se félicitant de “la confiance qui marque aussi, de plus en plus, la relation entre les acteurs et les sponsors”.
Le comédien a, dans le même contexte, appelé le secteur privé à investir davantage dans l’industrie cinématographique, soulignant l’impératif de présenter des films qui reflètent la culture et l’identité marocaines “et permette au public de s’y retrouver”.
Pour la présidente de l’association Jeunes Talents, Houda Hajji, les Journées du cinéma marocain au Canada se proposent de contribuer à la diffusion de la culture et des arts auprès de la communauté marocaine et arabe vivant dans le pays nord-américain.
C’est un évènement culturel qui contribue grandement à faire connaître les nouveautés du septième art marocain, comme ce fut le cas notamment lors de la diffusion du film “Pile ou Face” à l’occasion de la première édition.
La soirée a été agrémentée par des chants et des danses folkloriques du groupe “Étoile du patrimoine marocain”.
Avec MAP