Lors d’une émission télévisée, diffusée par la chaîne Medi1TV le 14 avril 2018, experts et militants des droits de l’Homme ont, tour à tour, démontré la responsabilité de l’Algérie dans le prolongement du conflit artificiel autour du Sahara.
Les participants à cette émission spéciale, qui a permis d’apporter des données nouvelles et de présenter des preuves concernant les complots algériens qui se trament contre l’intégrité territoriale du Maroc, ont affirmé que l’implication du pouvoir algérien dans le soutien des séparatistes du Polisario est «confirmée». Ils ont mis l’accent sur la nécessité de mobiliser toutes les forces vives de la nation, de manière proactive, en vue de faire face à ces complots et manœuvres. Ils ont souligné l’importance d’élaborer une stratégie globale et intégrée, à même de contrer les opérations hostiles au Maroc qui visent à déstabiliser les provinces du sud en les montrant comme des «régions de tension».
La guerre occulte contre le Maroc
Le président du Centre marocain des études stratégiques (CMES), Mohamed Benhamou, s’est interrogé, dans ce sens, sur l’indulgence dans l’utilisation de l’appellation «séparatistes de l’intérieur», précisant que ceux-ci sont des hors-la-loi, puisqu’ils reçoivent des formations militaires dans des pays étrangers, ainsi qu’un encadrement venant de l’extérieur. «Nous sommes au cœur d’une guerre secrète et occulte menée par l’Algérie contre le Maroc», a-t-il dit. Benhamou a également indiqué que le pouvoir algérien se cache derrière des rencontres universitaires, à travers ses services de renseignement, pour former des groupes d’individus prêts à s’en prendre au Maroc dans sa sécurité et sa stabilité. Il a rappelé, à ce propos: «L’Algérie a envoyé dans la région, depuis le début du conflit artificiel autour du Sahara, plusieurs mercenaires». Le président du CMES a en outre fait savoir: «Après l’échec de cette politique, Alger recourt, aujourd’hui, au recrutement des jeunes et des femmes dans les provinces du sud». Mohamed Benhamou a attiré l’attention sur le fait que «l’hostilité au Maroc constitue la doctrine du régime algérien et la base de ses services de renseignements qui en font un symbole et un sujet d’existence».
Le Polisario mange dans la main de son maître
Pour sa part, le militant des droits de l’Homme, Hamada El Bihi, a affirmé que l’Algérie exerce une autorité sur le «Polisario» et que c’est elle qui a aidé à sa création et qui fournit à cette entité fantoche l’appui matériel et moral, notamment lors de manifestations internationales. Il a estimé qu’«il n’existe pas de séparatistes de l’intérieur, mais plutôt des employés des services de renseignements algériens». Pour ce militant des droits de l’Homme ayant fui les camps de Tindouf, les rencontres qui se déroulement sur le territoire algérien, sous prétexte de défense du droit des peuples à l’autodétermination, ne sont que de purs mensonges; d’autant plus que ces rencontres permettent au pouvoir algérien de dilapider l’argent du peuple algérien.
«Mais qui représente effectivement les Sahraouis, aujourd’hui, vu que 90% d’entre eux sont dans des provinces du sud du Royaume?», s’est demandé Hamada El Bihi. Selon lui, les habitants sahraouis vivant dans les camps de Tindouf sont privés de leur droit à l’expression et à la libre circulation. Ainsi, l’Algérie «n’est pas en position de donner des leçons en matière de droits de l’Homme à qui que ce soit», a-t-il martelé.
Pour sa part, la présidente de l’Observatoire du Sahara pour la paix, la démocratie et les droits de l’Homme (OSPDH), Aïcha Douihi, a qualifié de dangereux la transformation des cours d’endoctrinement dispensés aux «activistes» sahraouis en des exercices militaires. Il a précisé que ces activistes tirent profit du climat démocratique régnant dans les provinces du sud.
Par ailleurs, Douihi a fait remarquer que lesdits «activistes» se présentent comme des militants des droits de l’Homme, dans le but de véhiculer des messages politiques visant à mobiliser et à mettre sous pression la communauté internationale.
Depuis la création des camps de Tindouf, le Polisario a envoyé plus de 3.000 enfants dans certains pays, pour recevoir une formation militaire, en violation flagrante des dispositions des conventions internationales relatives aux droits de l’enfant et ce, avec le soutien du pouvoir algérien, a rappelé Douihi. Elle a souligné que l’activité des partisans du Polisario s’intensifie par occasions, notamment durant le mois d’avril de chaque année qui coïncide avec les réunions du Conseil de sécurité sur l’affaire du Sahara.
De son côté, Ibrahim Laghzal, membre de la Commission régionale des droits de l’Homme dans les provinces du sud, a souligné que le climat de liberté et de libre circulation dans les provinces du sud est exploité, d’une façon ou d’une autre, pour commettre diverses actions contre le Maroc. Laghzal a en outre précisé que personne n’ignore que c’est l’Algérie qui finance les éléments du Polisario et que les documents qui le confirment sont accessibles au public.
ML
Le Polisario vit aux dépens du peuple algérien L’Algérie a alloué des sommes d’argent colossales pour financer des troubles et des manifestations violentes dans les provinces du sud du Maroc. Un document officiel algérien, signé par Mohamed Mahreze Lamari, président d’une dépendance des services secrets algériens appelée «Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui», révèle au grand jour l’implication directe du pouvoir algérien dans l’organisation d’actes de violence, dans le but de déstabiliser le Royaume, à commencer par ses provinces du sud.