La poétesse d’expression amazighe, Khadija Arouhal, vient de sortir un nouveau recueil poétique intitulé «Tifras» (Traits) publié aux éditions «Machahid» d’Agadir.
Dans un souci de toucher le maximum de public, l’artiste a veillé à inclure dans son nouveau-né la traduction en langue arabe des 30 poèmes écrits en tifinagh, un travail accompli par un autre poète de la région.
Résolument engagée pour la promotion de la langue et la culture marocaine amazighe, cette native de Mirleft, non loin de Sidi Ifni, anime depuis quelques années une émission TV intitulée «Amiri» pour l’enseignement de cette langue. Elle est aussi vice-présidente du Conseil régional de Souss-Massa, en charge de la Commission de la culture.
«Tifras» s’inscrit dans la lignée du style subversif et des thématiques variées, liées à l’identité, l’amour et la condition humaine qui caractérisent l’œuvre de Khadija Arouhal.
Des textes littéraires émancipés, riches en merveilles linguistiques et stylistiques de la langue amazighe. Des situations émotives oscillant entre chagrin et plaisir, parfois dans la douleur extrême et d’autres dans l’espoir et la joie.
Arouhal compte à son actif plusieurs recueils en langue amazighe, dont «La symphonie du marasme» et «Le gémissements du silence», ainsi qu’un recueil de nouvelles, outre la contribution à un ouvrage collectif intitulé «Femmes et religions: points de vue de femmes du Maroc».
ML
Bonjour, savez vous comment il est possible de joindre Khadija Arouhal ?
Merci d’avance
Jeanne