PwC : Une stratégie tout bénéfice pour l’Afrique

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«Grâce à notre stratégie d’investissement volontariste, PwC vient d’obtenir le statut de Casablanca Finance City, un label destiné à reconnaître et aider les entreprises ayant un véritable plan de développement sur le continent».

C’est par cette déclaration que Noël Albertus, Directeur général de PwC Advisory en Afrique francophone, a couronné son intervention lors de la présentation, dernièrement à Casablanca, de la nouvelle stratégie d’action du Cabinet d’Audit et de Conseil, décidé ainsi à faire de Casablanca son hub pour l’Afrique.

Les ambitions affichées

PwC affiche de la sorte ses ambitions sur le continent africain. Reconnu notamment pour ses activités d’audit, de commissariat aux comptes et de conseil juridique et fiscal, PwC souhaite aujourd’hui renforcer son activité de conseil en stratégie, en transactions, en management, en organisation, en nouvelles technologies…
Le cabinet prévoit d’investir 200 millions de dollars dans les cinq prochaines années, dont 70 millions de dollars en Afrique francophone. Le cabinet prévoit également, dans cette région, de doubler ses effectifs dans son activité conseil.
PwC publiait à l’occasion la 4ème édition de son étude annuelle sur les enjeux et préoccupations des dirigeants africains, l’«Africa Business Agenda». Si les chefs d’entreprise sont bien confiants dans les perspectives de croissance de leur société à moyen terme, la concurrence sur le continent s’accroît et les défis à relever restent nombreux.

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Bernard Gainnier, président de PwC France et Afrique francophone, expliquait à cet effet: «Grâce à l’étendue et la puissance de notre réseau mondial, nous bénéficions de l’expertise et de l’expérience de 9.000 collaborateurs, sur l’ensemble du continent africain, accompagnant des entreprises et organisations dans plus de 30 pays. Nos clients nous font confiance pour résoudre leurs problématiques les plus complexes et, grâce à nos investissements, nous allons renforcer nos expertises locales pour les accompagner depuis la définition de leur stratégie jusqu’à son exécution».

C’est une stratégie voulue d’ailleurs bénéfique pour les clients sur l’ensemble du continent africain, comme l’avait souligné Edouard Messou, Président de PwC Afrique francophone subsaharienne, en précisant: «L’Afrique est aujourd’hui reconnue par les investisseurs internationaux comme la nouvelle frontière de l’économie mondiale. Les entreprises et organisations que nous accompagnons depuis de nombreuses années en Afrique francophone subsaharienne souhaitent bénéficier des atouts du continent et devenir des champions régionaux. Le développement de nos expertises en matière de conseil nous permettra de les y aider».

Hamid Dades

Africa Business Agenda: Les principales conclusions


L’étude 2014 de l’«Africa Business Agenda» sur les priorités et préoccupations des dirigeants africains a été réalisée auprès de 260 chefs d’entreprise africains. En voici les principaux enseignements:
– 90% des dirigeants sont confiants pour leurs perspectives de croissance à moyen terme et 51% se disent même «très confiants». Cependant, ils sont plus mesurés sur le court terme.
– Pour leurs fusions-acquisitions et alliances stratégiques, 75% des dirigeants africains donnent la priorité au continent africain où les opportunités sont plus grandes.
– La confiance dans l’Afrique n’est pas seulement le fait des Africains. Selon la perception des dirigeants africains, la Chine, les Etats-Unis et l’Inde renforcent leur influence économique sur le continent, au détriment de partenaires historiques comme la France.
– Dans ce contexte de confiance, les 3 principaux leviers de croissance des entreprises africaines sont le développement de nouveaux produits et services (31%), l’augmentation de la part de marché sur les marchés existants (27%) et la conquête de nouveaux marchés géographiques (20%).
– Selon les dirigeants interrogés, les priorités des pouvoirs publics devraient être d’améliorer les infrastructures, d’élever le niveau de qualification de la population active, puis d’assurer la stabilité des marchés financiers et de permettre un accès au capital. Cependant, les dirigeants africains du secteur privé reconnaissent qu’ils ont eux aussi une responsabilité dans la montée en compétence des collaborateurs locaux. Ils ont la volonté d’être des acteurs plus dynamiques dans la société, aux côtés des pouvoirs publics.

HD

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