La Chambre des représentants a signé, mardi à Rabat, une convention-cadre de partenariat et de coopération scientifique avec le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le ministère délégué chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et les universités publiques afin de promouvoir la recherche scientifique en matière d’études parlementaires.
Cette convention quadripartite qui regroupe notamment les universités Mohammed V, Hassan II, Sidi Mohamed Ben Abdellah, Cadi Ayyad, Mohammed 1er, Moulay Ismail, Abdelmalek Essaâdi, Ibn Tofaïl, Ibn Zohr, Chouaib Doukkali, Hassan 1er et l’université Sultan Moulay Slimane, vise à encourager la recherche scientifique, la formation des étudiants chercheurs ainsi que la mise à disposition de compétences en vue de prodiguer des consultations relative à l’action parlementaire.
Il s’agit d’offrir de services scientifiques à la Chambre des représentants, d’encourager la recherche en matière d’action parlementaire, d’organiser des rencontres et des conférences scientifiques, ainsi que des formations à la Chambre des représentants au profit des étudiants-chercheurs, en plus de l’enrichissement de la bibliothèque de cette institution en termes recherches et d’études académiques en ma matière.
Dans une déclaration à la presse, le Président de la Chambre des représentants Habib El Malki a souligné qu’en tant qu’institution constitutionnelle, la Chambre des représentants assume la mission tant importante de contribuer à l’édification démocratique, une vocation qui exige la consécration d’une culture d’équilibre. « Cette culture d’équilibre qui requiert compétence et information incite la Chambre des représentants à mettre à profit les contributions de nature à de ses fonctions en matière de législation, de contrôle et d’évaluation, avec en particulier l’ouverture sur le milieu universitaire », a t-il expliqué.
A cet effet, il est prévu la mise en place d’un centre spécialisé dans les études et les recherches parlementaires en vue de faire de l’université un partenaire de premier plan à même d’accompagner la Chambre en la matière, a indiqué M. El Malki, ajoutant que cette convention donnera un nouveau souffle en permettant d’assister l’acteur politique dans l’accomplissement de ses fonctions. De son côté, le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaid Amzazi, a affirmé que la convention vise à renforcer la coopération entre l’institution législative et l’université publique en permettant entre autres la mobilisation de compétences en direction de l’institution parlementaire, offrant par la même aux enseignants et aux étudiants chercheurs la possibilité d’élaborer des études dans le domaine législatif. Pour le ministre délégué en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Driss Ouaouicha, le nouveau partenariat permettra aux professeurs ainsi qu’aux étudiants de faire le lien entre la théorie et la pratique en matière de résolution des problématiques sociales et de mieux s’informer sur les débats, les processus de dialogue initiés au sein du Parlement ainsi que sur les projets législatifs.
Après avoir relevé que cette coopération entre monde académique et institution législative offre l’occasion de profiter de manière optimale de l’expérience parlementaire au sein des universités, M. Ouaouicha a souligné que les professeurs sont déterminés à mener des recherches de terrain afin de fournir aux représentants de la nation des données fiables sur lesquelles ils peuvent se baser dans l’accomplissement de leurs fonctions.
Dans le cadre de cette convention et du suivi de l’application de ses dispositions, une conférence annuelle sera organisée au cours de laquelle un prix national sera décerné à l’auteur de la meilleure recherche scientifique en lien avec l’action parlementaire.
Avec MAP