Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, Nasser Bourita, s’est entretenu vendredi en visioconférence avec le ministre italien des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Luigi Di Maio.
Lors de cet échange qui s’inscrit dans le cadre des contacts permanents et des échanges réguliers entre les deux ministres, MM Bourita et Di Maio ont salué l’excellence des relations entre les deux pays et ont convenu de les développer davantage, à travers l’opérationnalisation de la déclaration sur le Partenariat Stratégique Multidimensionnel et ce, en mettant en place les mécanismes de dialogue et de coopération y afférents, indique le ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des MRE dans un communiqué.
Au niveau de la coopération économique, les deux responsables ont marqué l’importance de prendre en considération les nouvelles priorités imposées par le contexte de pandémie, en termes de promotion d’investissement et de développement de nouvelles chaines de valeurs.
Ils ont mis en avant l’intérêt de promouvoir les mécanismes et les outils d’échange et de coopération entre les communautés d’affaires des deux pays, dans la perspective de l’organisation d’un forum économique, précise la même source.
Les deux ministres ont loué l’excellence de la coopération en matière de sécurité, en insistant sur l’intérêt de la renforcer davantage et l’étendre pour en faire bénéficier d’autres partenaires et d’autres régions notamment en Afrique.
M. Di Maio, poursuit le communiqué, a mis en avant l’engagement de l’Italie à accompagner et soutenir le renforcement du partenariat stratégique entre l’UE et le Maroc. Il a ainsi réitéré l’appui de son pays aux efforts sérieux et crédibles du Maroc en tant que pôle régional de stabilité et relais de développement et de croissance en Afrique.
Lors de cet entretien, les deux ministres ont souligné l’importance de poursuivre leur coordination au sujet des questions d’intérêt commun notamment en Libye et au Sahel ainsi qu’au sein des instances internationales.
LR/MAP