Les travaux de la 21ème conférence annuelle de l’Association internationale des écoles et instituts d’administration (AIEIA) se sont ouverts, lundi à Rabat, sous le signe : « La mise en œuvre et la promotion des principes d’une gouvernance efficace, pour ne laisser personne, ni aucun endroit de côté », avec la participation de plus de 65 pays des quatre coins du monde.
Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cet évènement co-organisé du 25 au 29 juillet par l’Université Mohammed V de Rabat (UM5), l’AIEIA, le Conseil communal de la ville de Rabat, Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) et son Académie africaine des collectivités territoriales (ALGA), met en exergue les 11 principes de la gouvernance efficace pour le développement durable, conçus par les membres du Comité des expert(e)s de l’administration publique de l’Organisation des Nations Unies (UN-CEPA), approuvés et adoptés par le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) en 2018.
Ce conclave, dont la séance d’ouverture a été marquée notamment par la présence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, veut contribuer à l’ancrage d’une gouvernance efficace basée sur les valeurs et principes de la non-discrimination, la participation, la subsidiarité et l’équité intergénérationnelle, en tant que gage du bien-être des populations, du développement des territoires et de la pérennité des générations futures.
A cette occasion, la présidente du Conseil de la ville de Rabat, Asmae Rhlalou, a souligné que la promotion de la bonne gouvernance demeure au centre des priorités du Royaume du Maroc, notant que SM le Roi a tenu à souligner dans Ses Discours la consécration constitutionnelle de ce principe dans la gestion du service public.
« La commune de Rabat s’est efforcée de consacrer le principe de la reddition des comptes et de rapprocher l’administration des citoyens », a-t-elle dit, mettant l’accent sur la digitalisation de tous les services fournis aux citoyens par le biais du système de plateforme de gestion électronique.
« C’est une occasion de proposer des solutions alternatives aux problèmes sociaux, économiques et politiques du continent africain, dans la foulée du programme de développement durable 2030 », a fait savoir de son côté le président de l’UM5, Mohammed Rhachi.
Il s’agit aussi selon M. Rhachi de consacrer les valeurs de compétence, d’élaborer des politiques judicieuses et de miser sur les principes de reddition de comptes, d’intégrité, de transparence et de contrôle, notant que son établissement s’est intéressé à l’Afrique notamment à travers la création de l’Institut des études africaines et la formation des étudiants africains.
Pour sa part, la présidente de l’AIEIA, Dong Qing, a relevé que malgré le contexte pandémique, la communauté de l’administration publique a pu échanger les bonnes pratiques, promouvoir l’excellence en son sein et contribuer à fournir efficacement de services publics de qualité, ajoutant que l’Association met en place une plateforme permettant aux membres de partager de nouvelles idées, opinions et tendances.
« C’est une opportunité idoine pour tous les experts, praticiens et étudiants de l’administration publique du monde entier de promouvoir la gouvernance et le développement durable » a-t-elle argué, faisant part de sa gratitude pour l’organisation de cette conférence.
Au menu de cette rencontre figurent des sessions, des ateliers et des panels parallèles sur des problématiques liées au thème général de la Conférence, des élections pour le renouvellement des membres du conseil de gestion de l’AIEIA, une cérémonie de remise des prix de l’AIEIA, une session pour présenter les rapports de ces différentes sessions, en plus d’un panel marocain portant sur « Le Nouveau modèle de développement et la régionalisation avancée », qui sera animé par d’éminents professeurs de l’UM5.
LR/MAP