Attijariwafa bank a publié dernièrement son rapport RSE 2012. Il en ressort que 5,1% du capital est détenu par le personnel du groupe.
Pour une banque qui emprunte jour après jour la voie de l’internationalisation, comme Attijariwafa bank (AWB), la responsabilité sociale ne peut pas être un concept superflu.
Dans son dernier rapport RSE 2012, ce groupe bancaire décline de bout en bout son engagement social, économique et environnemental vis-à-vis du monde qui l’entoure, à commencer par ses collaborateurs.
Le premier acteur de l’investissement bancaire au Maroc a mis en exergue tout un programme pour mobiliser et accompagner ses collaborateurs dans le but d’une meilleure intégration au service du développement durable. Fidèle à ses valeurs, il a investi plus de 25.000 jours de formation au profit des 15.289 collaborateurs qu’il compte. C’est l’équivalent de 13,52 jours de formation par salarié en moyenne. Cette politique de formation est installée en conformité au cadre juridique et réglementaire régissant les activités bancaires et financières, souligne le rapport. AWB a en outre le souci d’assurer en permanence les meilleures conditions d’exercice des fonctions pour renforcer les principes de la bonne gouvernance. En effet, plus de 250 collaborateurs sont formés sur le Code concernant les «fonctions sensibles» et plus de 120 personnes sont impliquées par le Code de déontologie des achats, note-t-on. Il en ressort également que plus de 2.800 jours/homme ont été consacrés à la mise en place du Plan de continuité d’activité (PCA), un dispositif qui assure la pérennité de l’activité tout en veillant au respect des engagements vis-à-vis de ses partenaires. Tenant compte de leur utilité sociale, AWB a mis en place une initiative volontaire au profit de ses salariés pour devenir actionnaires de leur entreprise.
5,1% du capital offert aux salariés
Ainsi, 5,1% du capital est détenu par le personnel du groupe. L’approche genre dans sa stratégie de déploiement des ressources humaines n’est pas en reste, puisque les femmes revendiquent une part de 39,4 % de l’effectif total du groupe. Par ailleurs, il y a lieu de souligner que l’enjeu de la RSE pour le secteur bancaire n’est pas une sinécure. Pris entre le feu de la maîtrise des risques et le souci de rentabilité, les banquiers éprouvent des difficultés à s’investir dans le «socialement responsable» à l’épreuve d’un contexte marqué par une crise de liquidité. Aux yeux de Mohamed El Kettani, PDG du groupe, il s’agit, «d’une posture de l’entreprise et de ses dirigeants, d’une attitude à l’égard de son environnement direct et indirect en commençant par les collaborateurs. C’est une question de respect de l’autre dans ses obligations, mais aussi dans ses droits, de respect des règles de travail et in fine de la capacité à produire du sens et à avoir un effet d’entraînement au sein de son environnement».
A noter enfin que réduire l’impact environnemental fait partie intégrante de la stratégie de développement durable de l’entreprise. En 2012, 90% des serveurs ont été virtualisés, permettant un gain direct aussi bien d’énergie que d’espace. Il est souligné que tout un programme d’optimisation des transports et de collecte et recyclage des déchets a été développé en vue d’une généralisation optimale de l’efficacité énergétique.
Mohamed Mounjid