Les recettes non fiscales de l’année écoulée ont été améliorées d’un surplus financier de 5,3 milliards de dirhams (MMDH) issu de deux opérations de privatisation, relève la Cour des comptes dans son rapport sur l’exécution du budget de l’État de 2019.
La première a concerné la cession d’une part de 8% du capital et des droits de vote d’Ittissalat Al-Maghrib (IAM), ce qui a rapporté 8,8 MMDH dont 4,4 MMDH au Trésor, alors que la seconde porte sur la cession de la participation de l’Etat dans le capital de la Société d’Aménagement Ryad (SAR) à la CDG pour une contrepartie financière de 900 millions de dirhams (MDH), précise la même source.
Ces opérations ont été réalisées conformément aux prévisions de la loi de finances qui les avaient estimées à 5 MMDH et d’autres opérations suivront lors des prochaines années, fait savoir la Cour des comptes.
Et d’ajouter: “La loi de finances de 2020 a, à ce titre, prévu la réalisation d’une recette de 3 MMDH. C’est dans ce sens que la liste des privatisables a été revue pour y intégrer l’hôtel La Mamounia et la centrale thermique de Tahaddart”.
Ledit rapport fait également ressortir que sept autres sociétés et participations ont par contre été retirées de cette liste à savoir, la société de textile de Fès (COTEF), la société commerciale de charbon et bois (SOCOCHARBO), l’usine de fabrication des briques et des tuiles (BTNA), la société chérifienne des sels (SCS), le Crédit immobilier et hôtelier (CIH) ainsi que deux hôtels (Asmae et Ibn Toumert).
Les sociétés et participations retirées l’ont été, notamment, en raison des difficultés associées aux premières tentatives de leur privatisation, des problèmes liés à l’apurement de leur patrimoine foncier, ou encore des conflits sociaux qui y sont en cours, en phase judiciaire.
LR