Le marché marocain du Reporting Extra-Financier (REF) a enregistré, en 2016, l’arrivée de quatre nouvelles valeurs: d’une part, BMCI et Banque Populaire avec des rapports ne souscrivant pas aux lignes directrices GRI et, d’autre part, ONCF et Attijariwafa bank avec des rapports GRI-G4.
Enregistrées comme GRI-G4 sur la base mondiale du Global Reporting Initiative, les reportings ONCF et Attijariwafa bank rejoignent, par conséquent, le club fermé de BMCE Bank Of Africa, OCP et Managem, selon les Leaders RSE Reporting.
«La COP22, organisée au Maroc en novembre 2016, a donné un coup d’accélérateur indéniable aux pratiques et à la réflexion sur la reddition des comptes au sein des organisations, au même titre que la publication d’une recommandation du CESE en faveur de l’adoption du Reporting Extra-Financier pour les entreprises publiques et celles cotées à la Bourse de Casablanca», souligne Hassan Bouchachia, de GRI Data Partner pour le Maroc.
Le progrès affiché par les entreprises marocaines ne doit pas occulter quelques zones d’amélioration méthodologiques. L’étude de matérialité, une des exigences du nouveau Standard GRI, n’est pas bien observée, en général, alors que celle-ci est l’outil par excellence d’introduire l’influence RSE dans les décisions des entreprises, fait remarquer Leaders RSE Reporting.
A fin décembre 2016, plus de 37.000 rapports ont été publiés sur la base mondiale du GRI et ce, depuis 1999, avec une forte croissance des rapports appliquant les lignes directrices GRI. En Afrique, plus de 2.200 rapports sont recensés à fin décembre 2016, dont plus de 140 rapports sont GRI-G4.
Hamid Dades