Réglementation de l’usage du cannabis | L’Algérie adopte la politique de l’autruche !

Le régime algérien n’a pas fini de faire du Maroc son point de fixation, au lieu de s’intéresser à ses vrais problèmes.

Après avoir fait la promotion de victoires fictives du Polisario à Guergarat, voilà que les médias officiels algériens à la solde du pouvoir en place, se livrent à une nouvelle campagne d’hostilité à l’égard du Royaume.  

Attaques désespérées

Jeudi 25 février 2021, un projet de loi portant réglementation de la culture du cannabis à des fins thérapeutiques et industrielles au Maroc, est présenté par le ministère de l’Intérieur pour discussion en Conseil de gouvernement. L’objectif de ce texte de loi est de permettre aux cultivateurs de cannabis et les personnes qu’ils emploient, de sortir de la clandestinité et exercer en toute légalité.

Bien évidemment, les médias algériens se sont emparés du sujet, pour cracher leur venin sur le Maroc. Dans un soi-disant bilan sur la lutte anti-criminalité en Algérie, repris par l’Agence de presse officielle (APS), l’Armée Nationale Populaire (ANP) a accusé le Royaume de «chercher à déstabiliser l’Algérie et les pays voisins en utilisant ses drogues, et de protéger les narcotrafiquants», prétendant que «la pauvreté prend de l’ampleur au Maroc et le chômage s’installe de plus en plus parmi les jeunes. C’est pourquoi, le régime marocain ferme les yeux sur la contrebande et le narcotrafic (…)». De son côté, le journal Echourouk, connu pour sa proximité avec le pouvoir militaire en place, auquel il obéit au doigt et à l’œil, a publié un article fielleux intitulé «Les islamistes marocains légalisent la culture du cannabis dans leur pays». Dans la même logique ostentatoire contre le Maroc, le site officiel de la Radio publique algérienne, a fait le lien entre le projet de loi sur l’utilisation légale du cannabis et une «crise économique et sociale aggravée par la pandémie du nouveau Coronavirus et la fermeture des frontières algéro-marocaines».

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L’Algérie dépénalise la Coca et l’Opium

Dans leur haine aveugle contre le Maroc, la presse algérienne oublie de préciser que l’Algérie a promulgué en 2004, une loi (18.04), qui non seulement a légalisé l’usage le cannabis, mais est allée jusqu’à dépénaliser la culture de feuille de coca (ingrédient de base de la cocaïne) et de l’Opium. Dans son article 2, ladite loi, stipule que «les opérations de production, de fabrication, de possession, de vente, et d’achat à des fins commerciales, de stockage, de culture, de transformation, de préparation, de distribution ou de livraison, de transport, d’import ou d’export de stupéfiants et ou de substances psychotropes et de leurs précurseurs, ainsi que la plantation de pavot à opium, de cocaïer ou de chanvre, sont assujetties à l’autorisation du ministre chargé de la santé». On comprend mieux maintenant l’origine des bouffées délirantes aigues du pouvoir algérien, face aux réalisations remarquables du Maroc dans plusieurs domaines.

Algérie | Quand c’est fini, c’est fini !

Faut-il rappeler que le marché illicite national de comprimés psychotropes –aux effets bien plus graves et destructeurs que ceux du cannabis- reste, depuis plusieurs années, alimenté à partir du territoire algérien?  En plus d’une mobilisation tous azimuts pour contrarier les intérêts marocains, les services algériens inondent le marché marocain de toutes sortes de psychotropes. Pour ce faire, ils mettent à contribution les réseaux mafieux de contrebandiers algériens qui s’activent sur la frontière entre les deux pays. Les statistiques démontrent que les saisies de «karkoubi» algérien par les autorités marocaines, sont d’une moyenne annuelle de 300.000 comprimés. Les psychotropes algériens continuent de faire des ravages au sein de la jeunesse marocaine.

ML

ONUDC

Le jeu d’Alger…

Le 2 décembre 2020, les 53 Etats membres de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) ont voté en faveur de la suppression du cannabis du tableau IV qui regroupe la catégorie des drogues soumises à un contrôle strict, conformément à la Convention internationales de 1961, après une recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour rendre plus accessible la recherche sur ses usages médicaux. Cette décision a bénéficié de 27 voix favorables, dont celle du Maroc, 25 voix contre, dont celle de l’Algérie… Malgré sa loi (18.04) de 2004 !! Objectif ? Ben voyons… Empêcher le Maroc de tirer profit de cette nouvelle décision de l’ONUDC !

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